Edit : En fait l'argument de Jude est très valable, et s'il te convainc ne lit pas ce qui suis avant de l'avoir vu, tu en as déjà peut être trop lu.
Pour ma part Inglorious Bastard m'avais déçu : de très bonnes scènes, mais un ensemble faible. Je trouve Django beaucoup mieux parce que plus cohérent / mieux construit. Et le côté western correspond sans surprise mieux au style de Tarentino. Maintenant si rien dans Inglorious Bastard n'a sut trouver grâce à tes yeux, pas même la première scène de l'interrogatoire par Chris Waltz (le ss chasseur), alors je pense que ce n'est pas la peine que tu aille voir Django.
Si je devais le placer dans l'oeuvre de Tarentino je dirai que c'est, enfin, un western, qui reprend le meilleur de Inglorious Bastard avec un traitement qui rappelle Kill Bill. Mais en même temps je fais souvent des analyses bizarres sur les films...
Exactement ce à quoi je m'attendais : une magnifique carte postale un peu creuse. C'est Spielberg, donc on a droit à une réal qui redéfinit encore une fois le classique pour les années à venir. La lumière en particulier est à tirer des larmes. C'est un cast de dingue, Daniel Day Lewis en tête, qui jouent tous parfaitement. C'est un biopic convenu, avec toute la fascination pour le sujet, le manque de réflexion, et le contexte étroit que ça implique.
4/6, parce que c'est quand même un vachement beau film malgré son absence de recul.
Happiness therapy fait à peu près l'unanimité dans la critique, c'est, je trouve, plutôt mérité, ceci étant le qualificatif de "comédie" est peut-être un peu exagéré. Le duo à l'affiche est très convaincant dans leurs rôles de paumés instables, et De Niro offre aussi de très joli moments.
Beaucoup plus drôle sans toutefois tomber dans la caricature qu'en a fait sa bande annonce, Seven psychopath est également très réussi. On retrouve les ambiances mitigées d'In Bruges, avec un dosage qui penche quand même un peu plus du côté comédie. Par ailleurs certains éléments narratifs me semblent un poil superflus. Côté acteurs, Rockwell en fait des caisses, mais le rôle veut ça, Walken en revanche est étonnant de subtilité.
Gangster Squad: Sean Penn est grand, j'aime de plus en plus Emma Stone, et le film était à la fois violent et bien drôle. Par contre je me serais bien passée de la morale de la fin.
Spoiler: Highlight to view
Et du happy end global et du peu de morts parmi les "gentils". Normalement la femme ET le bébé auraient dû y passer. Et le noir. Et le mexicain.
Ha, oui, c'est vrai, j'ai pas causé de Gangster Squad ! Pas étonnant, vite vu, vite oublié… (sauf la voix de fausset de Gosling ! j'comprends pourquoi il causait pas dans Drive )
A good day to die hard: aurait du etre celui ou on a décidé de faire ce film.
Les scènes d'action sont brouillones et les scènes ou Mc Lane sort des vannes sont ratées. Les vannes aussi d'ailleurs.
D'accord, on est dans la licence Die Hard, je m'attendais à du n'importe quoi vaguement crédible. Mais là, non, même pas. C'est plat, c'est confus, c'est convenu, on sait pas si le méchant a un but autre qu'être méchant, on sent venir les trahisons à trois kilomètres, les invraissemblances et impossibilités s'accumulent sans prétendre faire semblant d'être crédibles plus d'1/2 seconde...
Je ne me suis pas ennuyé, mais j'étais heureux d'entendre le fameux Yippi Kay Yay de fin de film. Ce qui est triste quand même. Grosse déception (si ce n'était pas déjà évident), même en ne s'attendant à rien de transcendant.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
Pas tout à fait d'accord sur Gangster Squad. Il manque clairement de poisseux pour faire un bon film Noir, mais ça reste tout de même un chouette polar. Faut pas être allergique aux ralentis (ça reste le réal de Zombiland), mais y a quand même de très belles scènes et des acteurs sympas. Je regrette quand même énormement qu'ils aient sabrés le climax dans une salle de ciné, les quelques plans aperçus dans les 1ères bande annonces étaient bandant de puissance visuelle. 4/6.
Les 7 Psychopathes, par contre, je me joins à @Jack. Un Walken en grande forme et en nuances, le reste du cast à peine en dessous. Avec un scénar intelligent malgré ses redondances et des dialogues qui touchent juste, on a là un des meilleures films de l'année. 5/6, parce que les petits films comme ça, faut les encourager. Et foncez voir Bons Baisers de Bruges.
Après le 4 assez catastrophique, on espérait avoir touché le fond. Erreur. Le précédent était peut être un mauvais Die Hard, mais au moins c'était un Die Hard. Celui, en plus d'être franchement quelconque, est aussi une très mauvaise adaptation. Les rares punchlines sont nulles, les méchants sont insipides, et l'action est abusée.
Pourtant, on aurait pu sauver les meubles. Au milieu du scénario bourré d'incohérence, les scènes d'action sont bien écrites, brutales et démesurées, mais leur réalisation est foireuse. En même temps, on ne pouvait pas attendre grand chose du réal de Max Payne. Tous ces ralentis sont superflus et gâchés, et les cadrages plein de mauvais goût pour l'épate gratuite.
Au final, la seule chose qui rend le film supportable, c'est le duo père-fils. L'alchimie marche bien, McLane a toujours une bonne bouille et son fiston a un potentiel sympathie évident. J'ai donc suivi les deux personnages en me moquant du reste du film. Ca aurait pu être un film d'action anonyme potable, c'est un exécrable Die hard. On mettra un 3/6, avec 1 point juste pour la dynamique de buddy movie.
Scanners de Cronenberg : un petit film des débuts, qui manquait visiblement de moyens, et qui a franchement mal vieilli. L'histoire : un affrontement de psychics créés par une corporation douteuse. Il en reste quelques images frappantes à tendance gore, et un final inattendu. ça se regarde, comme une curiosité, en se demandant ce qu'il en ferait aujourd'hui (peut-être Cosmopolis, justement).
Miller's Crossing des frères Cohen : une histoire de gangsters sur le ton désinvolte et drôlatique qui a fait leur marque de fabrique, des acteurs qui s'en donnent à cœur joie, et un scénario aux petits oignons. Tout ça est très bien fait.
J'ai bien aimé Hitchcock, mais quand je lis les critiques, j'ai l'impression de pas avoir vu le même film qu'eux... Je n'y ai pas vu un biopic, ni même un film sur le monde du cinéma, mais un film sur la nature humaine et ses vices. Le tout de manière souvent suggéré (à quelques exceptions près), tout juste suffisamment visible pour être saisissable.
A ce niveau là, c'est très sympa. Bon du coup à la fin quand les conflits se résolvent le film qui tourne sur un dynamique de conflits à un peu de mal, mais heureusement c'est expédié assez vite.
Pas excellent, mais plutôt sympathique dans l'ensemble, donc.
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
Hier soir, on est allé voir Django Unchained. On était dans la bonne salle, mais pas dans le bon cinéma.
Die Hard 5, donc.
Vous avez un passe illimité ? Vos potes ont un passe illimité ? Prenez-vous la séance du matin ou personne ne va et préparez-vous à LA comédie du début d'année. Par pour les blagues du film, hein. Y'en a peut-être une ou deux qui marchent, et ils ressortent la première une bonne dizaine de fois, comme pour meubler. Non, ce qui rend Die Hard 5 aussi drôle, c'est que c'est un putain de nanar à gros budget.
Le scénario a probablement été écrit par un enfant de 8 ans, à tel point que ça m'a parfois fait penser à Axe Cop niveau cohérence. Ou alors peut-être que ce sont des vrais scénaristes, mais qui se sont fait un concours de la plus grande incohérence/absurdité. Mais ça n'expliquerait pas le fait que les héros ne sont jamais vraiment en danger et que plutôt que se demander "coment les héros vont s'en sortir" on se demande "comment les méchants vont faire pour opposer la moindre résistance intéressante aux héros". Les dialogues ont été écrits par... probablement un passant quelconque. C'est totalement dénué d'inspiration et convenu.
Et enfin, mention spéciale au WTF scientifique. Pour le coup, ils font vraiment fort en enchaînant en quelques minutes absurdité sur absurdité sur la radioactivité. A chaque couche de WTF s'en rajoute une autre, qui rend les précédentes encore plus absurdes.
Si on rajoute à ça une réalisation brouillonne, un montage bâclé et des personnages sans intérêt, on obtient un véritable nanar. Et même un excellent nanar. Qu'est-ce qu'on a rigolé, pendant presque tout le film !
Par contre, je ne sais toujours pas pourquoi ça s'appelle Die Hard, à part que le personnage de Bruce Willis s'appelle John McLane et qu'il est vaguement flic.
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J'ai finalement vu Django Unchained et j'ai globalement bien aimé. Il est un peu mal équilibré (ce qui est souvent le cas des Tarantino) mais quand même bien sympathique.
Et j'ai revu The Longest Nite et il est vraiment excellent. Du très bon polar noir, très bien ficelé, un vrai régal.
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Viridiana (Luis Buñuel - 1961) : Premier film de Buñuel que je vois. Viridiana est censée rejoindre un couvent, mais son oncle fait semblant d'avoir abusé d'elle pour l'en empêcher et la garder auprès de lui. Elle refuse de rester malgré tout, il se suicide, et elle récupère la maison où elle recueille des pauvres. C'est une comédie. Bon, le début n'en a pas l'air, mais à la fin ça part bien en live comme les réalisateurs espagnols savent le faire. Forcément, la charge blasphématoire a bien perdu de son impact, mais ça reste un film sympathique.
Au bout du conte : Normalement, vous savez à quoi vous attendre de Jaoui et Bacri donc rien de particulier à rajouter, sauf que Benjamin Biolay est très bon dans son rôle.
Happiness Therapy : Il est effectivement très bon, comme disait Jack. Très bien réalisé, intéressant et drôle.
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
Spring Breakers est décevant. Pas parce qu'on en attendait grand chose, mais parce que certains moments de grâce laissent entrevoir de bonnes idées. Malheureusement, tout le monde n'est pas Oliver Stone, et le Tueurs Nés de la génération pop-trash n'est pas encore arrivé. Dommage, y a quand même 5-6 scènes qui valent vraiment le détour.
A part ça, comme on s'y attendait, James Franco est hallucinant en gangsta foireux, looser magnifique et bouffe-écran.
En un mot : vachement sympa. Bon, ça fait deux mais j'ai des problèmes. Entre Bryan Singer à la caméra et Christopher McQuarrie au script, je savais que ça allait au minimum être efficace, et c'est le cas. C'est peut être un peu dommage qu'ils n'aient pas pris plus de liberté, mais on peut s'en passer pendant le film. L'histoire accumule les clichés et le manichéisme, mais reste une leçon de rythme et d'efficacité que pas mal de scénaristes actuels pourraient prendre. Et pour une fois, je n'y ai pas remarqué d'incohérences notables.
Mais surtout, le film est... savoureux, à défaut d'un meilleur terme. Tous les personnages sont excellents, que ce soit le héros sympathique, le roi royal, le méchant fielleux et son sbire débile, le chevalier sans peur. Bref, on pourrait être déçu de voir dans ce film une sorte de bestof générique des contes façon Disney avec lequelles on a grandi. J'y vois plutôt un bel exercice de style où on a réussi à garder ça enchanteur et distrayant pour les gosses ET les adultes. Une sorte de Shrek sans images de synthèses.
Bien sûr, dans un an on l'aura oublié, mais pendant qu'on est devant, on retombe en enfance.
est... casse-gueule à souhait et inrésumable. Tellement d'ailleurs, que je ne sais pas par quoi commencer. Peut être ces acteurs déjà reconnus qui offrent là certaines de leurs meilleures prestations, en tout cas certaines des plus inattendues ? Ou ce montage, tellement fou avec ces SIX trames parallèles, et pourtant d'une cohérence sans faille ? Ou bien cette narration déstructurée avec pourtant tant de rythme ? Ou encore ce talent qu'on les Wachowski pour retranscrire leurs univers en quelques plans de présentation ?
Alors bon, on se dit qu'il y a quand même des défauts, on les cherche, on les expose. Le film est très long. Oui, mais les histoires sont toutes bien traitées, pas une seule n'est survolée. La longueur est voulue, et nécessaire. Zut... Tout ça est un peu fouilli. Certes, mais le message est universel, et traverse les époques et les trames. Flûte... C'est baroque. Vrai, et encore une fois, c'est le but. Les Wachowski ont décidé de signer leur zénith, et il fallait au moins ça. Crotte...
Zut. Flutte. Crotte. On est à court d'arguments. Effectivement, il y a des imperfections, mais qui ne pouvaient être évitées dans une entreprise de cette ampleur. Tykwer et les Wachowski ont un beau jour décidé de s'embarquer dans le plus grand projet cinématographique de leurs vie, et ils s'en sont donné les moyens artistiques et financiers. Ces temps-ci, pour signer un grand film au discours pas forcément mainstream, en se confrontant volontairement à des obstactles qui semblent insurmontables, et en faire pourtant un ensemble cohérent, supérieur à l'ensemble de ses composants, il fallait vouloir se mettre au bord du désastre.
Tom Hanks. Halle Berry. Jim Broadbent. Hugo Weaving. Ben Sturgess. Ben Wishaw. Susan Sarandon. Hugh Grant. Dans des rôles taillés pour eux ET dans des rôles à contre emploi. Du roman historique. De la tragédie romantique. Du thriller politique. Du comique. Du cyberpunk. Du post-apo. Il y a des chances non-négligeables que vous ne soyez pas happé par le film et qu'il vous ennuie. Mais vous y trouverez forcément quelque chose.
Je ne sais plus trop quoi en dire, si ce n'est que le film est bien plus réussi que ce que la bande annonce laissait présager. Il est impossible d'être objectif sur un ovni pareil, pas plus que devant 2001 de Kubrick. Allez y, au moins pour vous faire votre propre opinion. Allez y, au moins pour donner aux cinéastes l'envie de prendre des risques et de se sortir les tripes.
5/6, parce qu'on a pas assez de films qui laissent une salle de ciné entière muette quand le générique de fin se lance.
(Et parce qu'il n'y a pas de raison que je sois le seul que ça titille pendant tout le film : On a enfin la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et du reste. Steven Seagal survivra à Chuck Norris. Je le sais parce que dans le futur, tout le monde aura l'arcade sourcilière de l'Homme à la Couette.)
Avec Bruce Willis et The Rock ! Et plein de fucking ninjas !
Un film qui commence en 3ème, avant de ramener la machine en 2nde le temps de se demander quel scénario constuire sur son tas d'incohérences, pour finir à coup d'injections de nitros pour les explosions rythmant le final. Bien con comme on les aime, un humour qui fonctionne étonnement bien, des acteurs sympas (Tatum, Willis, The Rock), et une absence de gêne flagrante envers les gazillions de poncifs et de plans débiles qui parsèment l'histoire. On assiste à la fusion entre Expendables et La Momie, avec plus de gadgets débiles, et on regarde ça avec grand plaisir.
4/6, parce que les films qui cherchent cette équilibre de joyeuse connerie ne réussissent pas souvent aussi bien.
Les Amants Passagers: Almodovar revient à la comédie, et c'est réussi. Ca part bien dans tous les sens, les acteurs sont très bons (à part à la rigueur Penelope Cruz et Antonio Banderas qui ne font qu'une apparition au début et sont plus là pour le clin d'oeil qu'autre chose). Alors certes, il n'y a pas que de la comédie tout du long, il y a aussi du suspens, des sujets un peu plus dramatiques... mais ça passe quand même.
C'est loin d'être un incontournable, mais on passe un bon moment.
Cloud Atlas:
Il y a des chances non-négligeables que vous ne soyez pas happé par le film et qu'il vous ennuie.
Effectivement. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il m'a ennuyé, mais je n'ai clairement pas été happé. Je suis loin de partager l'enthousiasme de Géno. C'est vrai que sur un plan technique il est bon, et que c'est un tour de force d'avoir fait un film comme ça sans se planter complètement. Mais malgré toutes ses qualités techniques, il ne m'a clairement pas emballé.
La faute à quoi ? Je ne suis pas tout à fait sûr, mais je penche pour l'explication suivante : le film repose sur plusieurs histoires, qui suivent toutes à la lettre le voyage du héros. La plupart du temps dans un bon film c'est pas si gênant que ça, puisque le film vous entraine, vous vous identifiez aux personnages et vous vibrez avec eux, et quand bien même vous savez que ce type qu'on dit lâche et fils de lâche va gagner la guerre à lui tout seul et qu'on découvrira après la guerre que son père n'était pas lâche du tout, vous craignez pour sa vie sous le feu ennemi. Là, ça marche moins bien. D'une part parce qu'avec les trames multiples, on survole trop les personnages pour s'y attacher vraiment. Peut-être aussi que d'autre part la réalisation convenue et les scénarios prévisibles n'aident pas.
En plus de ça, cette structure a une autre faiblesse : le voyage du héros implique souvent un début calme et plat, puis une montée progressive de la tension dramatique jusqu'au climax. Là, on se tape d'abord tous les débuts calmes et plats. Ils ont bien essayés de jouer avec les flashbacks et flash-forward pour diminuer l'impact, mais ça n'empêche qu'on se retrouve pendant pas mal de temps à attendre que ça démarre vraiment, ce qui n'aide pas à se laisser happer.
Il reste quand même un très bon travail technique, de chouettes univers et un Néo-Séoul cyberpunk avec de bonnes inspis Shadowrun.
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
Pourtant j'aime bien poser mon cerveau. Pourtant je peux être très bon public. Et au final, j'ai quand même été déçu. La faute à la longueur intersidérale de ce film.Bon, j'exagère : ce n'est ni un film d'art et d'essai français ni un drame psychologique japonais. Mais même les phases d'action d'Oblivion sont ennuyeuses parce que trop longues.
Au demeurant, c'est un film SF comme tant d'autres malheureusement, et le fait est qu'il tombe en plein dans ce qu'on a déjà vu... Mais sans la qualité intrinsèque à d'autres scénarios, ou plus particulièrement, d'autres acteurs. Parce que l'actrice qui jouait dans Quantum of Solace, elle est belle mais manque un peu de présence à l'écran (surtout qu'on ne lui en donne pas l'occasion). Puis... Tom Cruise... Voilà.
Je n'aime ni l'homme ni l'acteur, du peu de choses que j'ai vues ou entendues venant de ses interviews. Et bim, le revoilà avec des beaux gros sabots américanistes, le monde c'est les EU etc. C'est relativement fatigant dans ce film-ci, mais bon, c'est quelque chose qu'Hollywood nous inflige souvent malgré tout.
Point final, les effets spéciaux de très bonne qualité : voilà malheureusement le bon point que je retiens... :( C'est con. L'idée est très bonne!
Personellement, je n'avais pas vu une adaptation aussi éloigné du jeu vidéo original depuis Final Fantasy en 2001. C'est difficile de trouver une ressemblance entre le personnage que joue Morgan Freeman et l'empereur Uriel Septim VII.
Note qu'en voyant l'affiche, je me suis demandé si ça avait un rapport avec le jeu, mais en voyant que apparement, c'est du post-apo, je me suis dit que non....
"Sérieux, tu devient lourd avec ton canon d'assaut là, je te répète que c'est cool, ça gère !!! Et puis de toute façon, c'est pas le moment!!"
Personellement, je n'avais pas vu une adaptation aussi éloigné du jeu vidéo original depuis Final Fantasy en 2001. C'est difficile de trouver une ressemblance entre le personnage que joue Morgan Freeman et l'empereur Uriel Septim VII.
NMAth, je pense que si le lien n'est pas evident pour toi, c'est que tu n'as pas installé les bons mods.
Je l'ai vu, mais je neretiens que Tom Cruise qui sauve le monde (ou ce qu'il en reste) une fois de plus en jouant les bon héros américains des familles tout en s'accaparant l'écran.
Je suis en général assez bon public sur la technique mais franchement, certains paysages m'ont fait repenser aux effets spéciaux de Titanic. Cela fait un peu tache pour un block buster en 2013, je trouve.
Il y avait de bonnes idées de base pour le scénario, mais tout part en platitudes et poncifs tellement usés qu'ils en deviennent prévisibles.
Bon, maintenant, je ne regrette pas de l'avoir vu, c'était un bon film de vendredi soir, avec le cerveau au frigo. On se laissse porter par le tout, sans en garder un souvenir impérissable. Finalement un peu déçu quand même.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
Je m'attendais certes pas à ce que ce soit un vrai navet, mais je m'attendais pas non plus à ce qu'il soit aussi cool ; des personnages bien campés mais complètement sacrifiables, un humour vachard, des petites piques politiques et une absence totale de complexes, dans sa catégorie - film d'action un peu con - les scénaristes ont fait du très bon boulot. On explose allègrement Expandables II, avec des scènes d'actions plus soignées on exploserait également son aîné.
Du Black Soap à l'histoire assez classique, qui ne restera pas dans les annales mais qui mérite quand même largement d'être vu. D'une part pour les prestations du trio Farell-Rapace-Howard, d'autre part pour la réal de Niels Arden Oplev. Dans les mains d'un yes man hollywoodien inconnu, ça aurait tout juste mérité la moyenne, mais là, l'alchimie fonctionne entre le style du réal et ses acteurs. On a donc droit à un petit film très soigné, avec une image bien chiadée et un esthètisme de la violence. 4/6
Les Croods :
En allant voir "L'Age des Glaces par Dreaworks", je me suis bien fait avoir. C'est là aussi à classer dans les "comédies familiales", mais c'est nettement plus réussi. Le design de l'univers donne envie de pleurer tellement c'est beau. Pour une fois, les personnages ne sont pas tous sauvés par le jeune héros lisse, mais ils sont trois à se partager le centre d'attention. Et surtout, l'humour fonctionne pendant tout le film. Jamais je n'avais entendu une salle de ciné rire autan et à ce point devant un film d'animation. C'est vraiment bon pour le moral. Certes, la forme est assez classique, les thèmes aussi (paternité, sacrifice, espoir), mais vraiment on s'éclate bien avec les personnages et l'histoire est belle. Il est aussi réussi dans son genre que Le Roi Lion dans le sien. 5/6
the Dark Knight Rises : second round. On me l'a offert en DVD à Noël. Sur le coup, j'ai souri poliment, j'ai dit merci beaucoup, mais j'étais nettement plus content de mon coffret Avengers. Au cinéma, le film ne m'avait franchement pas convaincu. Ayant fait un peu le tour dudit coffret Avengers, j'ai quand même re-jeté un œil au Batman. Et l'ai trouvé pas si mauvais que ça, tout en comprenant mieux ce qui n'est pas passé lors de la projection ciné. Ce film va beaucoup trop vite, et demande au spectateur un effort d'attention un peu trop élevé qui fait qu'on décroche assez rapidement de l'histoire. En fait, le scénario est très bien foutu et les scènes s'enchaînent avec logique, néanmoins les transitions et articulations de l'histoire reposent souvent sur des plans très rapides et des déductions du spectateur pour palier les non-dits. En DVD, quand on peut mettre pause quand on veut, revenir un peu en arrière etc., bref, quand on maîtrise le rythme, ça passe très bien, alors qu'au cinéma, 5 secondes d'inattention suffisent à perdre le fil et la cohérence de l'histoire. Il aurait sans doute fallu une réalisation plus pédagogique, plus appuyée, pour pouvoir profiter pleinement du film à sa sortie.
Oui, enfin le pédagogique et appuyé c'est souvent relou donc ... Après je suis d'accord qu'il y a trop de choses dans ce film, mais il est tout de même très bien dans son genre.
EDIT : oups pardon, je croyais qu'on parlait du 2.
Donc peut-être qu'il mériterait un second visionnage mais je n'ai pas accroché, mais juste parce qu'il y a de grosses ficelles et que l'ensemble est franchement moins bien que le 2 (c'est le défaut de voir les 3 dans un weekend).
Gerard Butler en John Mac Lane à Washington. Non seulement il y a des otages, mais aussi une menace terroriste à l'échelon national et des abris anti-atomiques avec des murs en giproc (un peu amélioré).
C'est Die Hard à la maison blanche, et cela passe beaucoup mieux, que (exemple récent pris tout fait au hasard) "A good day to die hard". Il reste encore pas mal de trucs un peu limite, mais on est dans un "Die hard like", on s'y attend, on les voit, on s'en tape et on passe à l'explosion suivante sans sourciller. Tout ce qu'on demande, en fait.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
The Grandmaster est plutôt chiant pour l'occidental moyen que je suis.
Premier handicap, c'est très visiblement un film fait pour le public chinois ou sinophile, si vous n'avez pas une bonne connaissance de l'histoire chinoise, vous allez peiner autant que moi à suivre.
Second handicap, c'est un biopic, et malheureusement l'histoire de ce gars est pas si passionnante que ça. Le personnage féminin est nettement plus intéressant par exemple.
Ajoutez-y un dialoguiste qui a décidé de n'utiliser QUE des métaphores tout au long du film (et ça papote dru), un réal' qui se regarde un peu filmer, et des scènes de kung-fu trop rares… bref, si vous voulez voir du Wong-Kar Wai, ya mieux, et si vous voulez voir du film de kung-fu, ya mieux aussi.
Bah même pour moi sinophile (mais pas tant connaisseur des films d'arts martiaux), The Grandmaster fait partie d'une catégorie de films assez particulière : c'est le tracé d'une vie (ou d'un ensemble de vies) pendant des événements qui vont changer, ou être changés par, les protagonistes. Par exemple, dans celui-ci, La Lame, personnage pourtant très important pourrait-on penser, vues ses actions dans l'histoire, n'a que des apparitions épisodiques, chassés-croisés avec les persos (à peine en fait).
Je l'ai beaucoup aimé, en partie parce que je l'ai vu en VOST (j'ose espérer que c'est la seule version proposée parce que c'est merveilleux la VO) et que j'ai donc pu suivre trèèèèèès vaguement les dialogues (ceux en mandarin seulement en plus ), mais aussi pour cette atmosphère d'une succession d'époques et de mentalités. En effet, leurs vies n'ont pas été si incroyables : le personnage de Zhang Ziyi est le pilier de la réflexion du réalisateur je pense, donc un peu plus marqué, mais pas le perso principal justement. En effet, les scènes d'action sont très lentes, même floues et incompréhensibles (mon reproche de fan de kung-fu ^^). En effet, je ne m'attendais pas du tout à ça.
Mais j'y ai ressenti toute une tranche de vie, d'histoire et de personnalités, de la plus simple à la plus tordue. Et là, peut-être est-ce juste le fait que je suis familier avec la Chine, mais les questionnements, les histoires de destins, de grandeur et de sagesse, tout cela m'a bercé jusqu'au final tout sobre mais avec la profondeur et la force du torrent des émotions qui ont été dévoilées pendant tout ce (long) film.
The Grandmaster donc. Difficile d'en parler sans spoiler pour ceux à qui ça pourrait théoriquement plaire. Je vais donc faire plusieurs critiques en spoilers:
Pour les fans de Won-Kar Wai/films artisitiques/films à symboles et interprétations
Spoiler: Highlight to view
Allez voir ce film de Kung-Fu revisité par Won-Kar Wai. C'est pas son meilleur, mais il sort un peu de sa zone de confort et ça change un poil. Bon après il reste un peu trop fidèle à lui-même et c'est d'ailleurs un peu dommage.
Pour les fans de films d'action/de kung-fu
Spoiler: Highlight to view
N'allez pas voir ce film. Ce n'est pas un film de kung-fu, c'est un film de Won-Kar Wai qui se base sur le film de Kung-Fu pour mieux le détourner. Mais franchement, pour le Kung-Fu vous pouvez vous contenter de la bande-annonce
Pour mon interprétation personnelle et pleine de spoilers:
Spoiler: Highlight to view
Le film est présenté comme un film de kung-fu et démarre comme tel : un héros super fort, un grand maître qui laisse sa place, un méchant prétentieux. Le héros va devoir se battre contre le méchant, il reçoit l'aide de ses amis avant son départ. Pendant toute cette partie de l'histoire, on est dans la structure classique du film de Kung-Fu, avec le même rythme de combats.
Puis c'est la guerre. Et là tout part en couilles. Là où la structure narrative classique, type "voyage du héros" voit le héros refuser l'appel de l'aventure avant d'y être obligé, on a ici l'inverse. Le héros accepte l'aventure, mais le monde lui refuse. Ip Man pert le combat contre le monde. Reste donc Gong Er et la Lame. La première perd le combat contre elle-même : elle part hors de contrôle et mène un combat qui ne mène qu'à sa destruction. Le second perd le combat avec son entourage : il trahit sans cesse. A la fin, Ip Man comme la Lame sont tous les deux relégués à des places infimes. C'est un rejet complet du concept classique du film de Kung-Fu. Ici le Kung-Fu ne l'emporte pas.
Les seuls choses que je peux dire à tous c'est que c'est très beau et très bien travaillé, et qu'il y a des longueurs avec des scènes relativement inutiles et d'ailleurs beaucoup moins travaillées avec des épilogues à ralonge.
@Cheshire Cat: J'ai eu l'impression que certains acteurs, notamment el vieux Gong, se forçaient pour parler Mandarin. C'est le cas ou c'est juste qu'ils ont un accent ou une prononciation particulière ?
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
@Blade : sans trop m'avancer, je pense effectivement que c'est les différents accents. Et merci pour l'interprétation en parallèle avec les films de kung-fu, ma culture est encore trop parcellaire pour pouvoir penser à ce genre de choses. :)
pas vu grand master, mais a priori c'est plus un biopic par WKW sur une legende du kung fu qu'un film de kung fu (j'ai déjà parlé de prodigal son ou de "la dialéctique peut elle casser des briques" ?)
Pas vu Django, par contre j'ai trouvé Inglorious Basterds mauvais, plat et insipide. Et pourtant je suis vachement bon public.
Du coup je suis vachement emmerdé, moi qui suis fan de Western & de Tarantino, je ne sais pas si je dois aller voir ce film.
On frappe à la vitesse de la mort!
Vas-y, ne serait-ce que pour te faire ta propre opinion.
Awake and alive.
L.
Edit : En fait l'argument de Jude est très valable, et s'il te convainc ne lit pas ce qui suis avant de l'avoir vu, tu en as déjà peut être trop lu.
Pour ma part Inglorious Bastard m'avais déçu : de très bonnes scènes, mais un ensemble faible. Je trouve Django beaucoup mieux parce que plus cohérent / mieux construit. Et le côté western correspond sans surprise mieux au style de Tarentino. Maintenant si rien dans Inglorious Bastard n'a sut trouver grâce à tes yeux, pas même la première scène de l'interrogatoire par Chris Waltz (le ss chasseur), alors je pense que ce n'est pas la peine que tu aille voir Django.
Si je devais le placer dans l'oeuvre de Tarentino je dirai que c'est, enfin, un western, qui reprend le meilleur de Inglorious Bastard avec un traitement qui rappelle Kill Bill. Mais en même temps je fais souvent des analyses bizarres sur les films...
Worry is useless or needless
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Le chemin des mots
Lincoln :
Exactement ce à quoi je m'attendais : une magnifique carte postale un peu creuse.
C'est Spielberg, donc on a droit à une réal qui redéfinit encore une fois le classique pour les années à venir. La lumière en particulier est à tirer des larmes.
C'est un cast de dingue, Daniel Day Lewis en tête, qui jouent tous parfaitement.
C'est un biopic convenu, avec toute la fascination pour le sujet, le manque de réflexion, et le contexte étroit que ça implique.
4/6, parce que c'est quand même un vachement beau film malgré son absence de recul.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Apparemment, on pourrait survivre à une explosion nucléaire en se cachant dans un frigo.
Et des batman! Plein de Batman en 1! (perso je ne vois que Michael Keaton et Christian Bale, ce qui prouve bien que les autres n'ont jamais existé)
Awake and alive.
L.
Happiness therapy fait à peu près l'unanimité dans la critique, c'est, je trouve, plutôt mérité, ceci étant le qualificatif de "comédie" est peut-être un peu exagéré. Le duo à l'affiche est très convaincant dans leurs rôles de paumés instables, et De Niro offre aussi de très joli moments.
Beaucoup plus drôle sans toutefois tomber dans la caricature qu'en a fait sa bande annonce, Seven psychopath est également très réussi. On retrouve les ambiances mitigées d'In Bruges, avec un dosage qui penche quand même un peu plus du côté comédie. Par ailleurs certains éléments narratifs me semblent un poil superflus. Côté acteurs, Rockwell en fait des caisses, mais le rôle veut ça, Walken en revanche est étonnant de subtilité.
Gangster Squad: Sean Penn est grand, j'aime de plus en plus Emma Stone, et le film était à la fois violent et bien drôle. Par contre je me serais bien passée de la morale de la fin.
Awake and alive.
L.
Ha, oui, c'est vrai, j'ai pas causé de Gangster Squad ! Pas étonnant, vite vu, vite oublié… (sauf la voix de fausset de Gosling ! j'comprends pourquoi il causait pas dans Drive
)
A good day to die hard: aurait du etre celui ou on a décidé de faire ce film.
Les scènes d'action sont brouillones et les scènes ou Mc Lane sort des vannes sont ratées. Les vannes aussi d'ailleurs.
D'accord, on est dans la licence Die Hard, je m'attendais à du n'importe quoi vaguement crédible. Mais là, non, même pas. C'est plat, c'est confus, c'est convenu, on sait pas si le méchant a un but autre qu'être méchant, on sent venir les trahisons à trois kilomètres, les invraissemblances et impossibilités s'accumulent sans prétendre faire semblant d'être crédibles plus d'1/2 seconde...
Je ne me suis pas ennuyé, mais j'étais heureux d'entendre le fameux Yippi Kay Yay de fin de film. Ce qui est triste quand même. Grosse déception (si ce n'était pas déjà évident), même en ne s'attendant à rien de transcendant.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
Le remake de Evil Dead commence à se montrer. Et au vu de la bande annonce, on dirait qu'ils ont oublié un élément important.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Pas tout à fait d'accord sur Gangster Squad. Il manque clairement de poisseux pour faire un bon film Noir, mais ça reste tout de même un chouette polar. Faut pas être allergique aux ralentis (ça reste le réal de Zombiland), mais y a quand même de très belles scènes et des acteurs sympas. Je regrette quand même énormement qu'ils aient sabrés le climax dans une salle de ciné, les quelques plans aperçus dans les 1ères bande annonces étaient bandant de puissance visuelle. 4/6.
Les 7 Psychopathes, par contre, je me joins à @Jack. Un Walken en grande forme et en nuances, le reste du cast à peine en dessous. Avec un scénar intelligent malgré ses redondances et des dialogues qui touchent juste, on a là un des meilleures films de l'année. 5/6, parce que les petits films comme ça, faut les encourager. Et foncez voir Bons Baisers de Bruges.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Die Hard 5
Après le 4 assez catastrophique, on espérait avoir touché le fond. Erreur. Le précédent était peut être un mauvais Die Hard, mais au moins c'était un Die Hard.
Celui, en plus d'être franchement quelconque, est aussi une très mauvaise adaptation. Les rares punchlines sont nulles, les méchants sont insipides, et l'action est abusée.
Pourtant, on aurait pu sauver les meubles. Au milieu du scénario bourré d'incohérence, les scènes d'action sont bien écrites, brutales et démesurées, mais leur réalisation est foireuse.
En même temps, on ne pouvait pas attendre grand chose du réal de Max Payne. Tous ces ralentis sont superflus et gâchés, et les cadrages plein de mauvais goût pour l'épate gratuite.
Au final, la seule chose qui rend le film supportable, c'est le duo père-fils. L'alchimie marche bien, McLane a toujours une bonne bouille et son fiston a un potentiel sympathie évident.
J'ai donc suivi les deux personnages en me moquant du reste du film. Ca aurait pu être un film d'action anonyme potable, c'est un exécrable Die hard.
On mettra un 3/6, avec 1 point juste pour la dynamique de buddy movie.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Scanners de Cronenberg : un petit film des débuts, qui manquait visiblement de moyens, et qui a franchement mal vieilli. L'histoire : un affrontement de psychics créés par une corporation douteuse. Il en reste quelques images frappantes à tendance gore, et un final inattendu. ça se regarde, comme une curiosité, en se demandant ce qu'il en ferait aujourd'hui (peut-être Cosmopolis, justement).
Miller's Crossing des frères Cohen : une histoire de gangsters sur le ton désinvolte et drôlatique qui a fait leur marque de fabrique, des acteurs qui s'en donnent à cœur joie, et un scénario aux petits oignons. Tout ça est très bien fait.
Shadow Dancer est probablement dans sa dernière semaine, et c'est bien dommage parce qu'il est à peu près parfait.
J'ai bien aimé Hitchcock, mais quand je lis les critiques, j'ai l'impression de pas avoir vu le même film qu'eux... Je n'y ai pas vu un biopic, ni même un film sur le monde du cinéma, mais un film sur la nature humaine et ses vices. Le tout de manière souvent suggéré (à quelques exceptions près), tout juste suffisamment visible pour être saisissable.
A ce niveau là, c'est très sympa. Bon du coup à la fin quand les conflits se résolvent le film qui tourne sur un dynamique de conflits à un peu de mal, mais heureusement c'est expédié assez vite.
Pas excellent, mais plutôt sympathique dans l'ensemble, donc.
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
Hier soir, on est allé voir Django Unchained. On était dans la bonne salle, mais pas dans le bon cinéma.
Die Hard 5, donc.
Vous avez un passe illimité ? Vos potes ont un passe illimité ? Prenez-vous la séance du matin ou personne ne va et préparez-vous à LA comédie du début d'année. Par pour les blagues du film, hein. Y'en a peut-être une ou deux qui marchent, et ils ressortent la première une bonne dizaine de fois, comme pour meubler. Non, ce qui rend Die Hard 5 aussi drôle, c'est que c'est un putain de nanar à gros budget.
Le scénario a probablement été écrit par un enfant de 8 ans, à tel point que ça m'a parfois fait penser à Axe Cop niveau cohérence. Ou alors peut-être que ce sont des vrais scénaristes, mais qui se sont fait un concours de la plus grande incohérence/absurdité. Mais ça n'expliquerait pas le fait que les héros ne sont jamais vraiment en danger et que plutôt que se demander "coment les héros vont s'en sortir" on se demande "comment les méchants vont faire pour opposer la moindre résistance intéressante aux héros". Les dialogues ont été écrits par... probablement un passant quelconque. C'est totalement dénué d'inspiration et convenu.
Et enfin, mention spéciale au WTF scientifique. Pour le coup, ils font vraiment fort en enchaînant en quelques minutes absurdité sur absurdité sur la radioactivité. A chaque couche de WTF s'en rajoute une autre, qui rend les précédentes encore plus absurdes.
Si on rajoute à ça une réalisation brouillonne, un montage bâclé et des personnages sans intérêt, on obtient un véritable nanar. Et même un excellent nanar. Qu'est-ce qu'on a rigolé, pendant presque tout le film !
Par contre, je ne sais toujours pas pourquoi ça s'appelle Die Hard, à part que le personnage de Bruce Willis s'appelle John McLane et qu'il est vaguement flic.
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Awake and alive.
L.
OUF ! J'ai pas de pass cinéma !
On attendra la sortie en DVD pour se faire une scéance comique à la maison !
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
ça se tente
Même si j'ai un peu peur des bons sentiments et d'un happy ending.
Awake and alive.
L.
Passion est un remake meilleur que l'original ; la critique est extrêmement divisée, moi j'ai pris ma claque.
J'ai finalement vu Django Unchained et j'ai globalement bien aimé. Il est un peu mal équilibré (ce qui est souvent le cas des Tarantino) mais quand même bien sympathique.
Et j'ai revu The Longest Nite et il est vraiment excellent. Du très bon polar noir, très bien ficelé, un vrai régal.
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ça va être trop bien!
Awake and alive.
L.
J'aime bien Jean Dujardin, j'aime bien Cécile De France, Möbius est affligeant.
Pour le nouveau Snake Plissken du remake de New York 1997, les noms évoqués sont Jason Statham ou Tom Hardy
Awake and alive.
L.
Moi qui parlais justement hier avec un pote du manque de créativité actuel dans un peu tout les millieux, en voila un exemple de plus....
Donc, ils vont faire un remake de NY 1997.....
"Sérieux, tu devient lourd avec ton canon d'assaut là, je te répète que c'est cool, ça gère !!! Et puis de toute façon, c'est pas le moment!!"
Viridiana (Luis Buñuel - 1961) : Premier film de Buñuel que je vois. Viridiana est censée rejoindre un couvent, mais son oncle fait semblant d'avoir abusé d'elle pour l'en empêcher et la garder auprès de lui. Elle refuse de rester malgré tout, il se suicide, et elle récupère la maison où elle recueille des pauvres. C'est une comédie. Bon, le début n'en a pas l'air, mais à la fin ça part bien en live comme les réalisateurs espagnols savent le faire. Forcément, la charge blasphématoire a bien perdu de son impact, mais ça reste un film sympathique.
Au bout du conte : Normalement, vous savez à quoi vous attendre de Jaoui et Bacri donc rien de particulier à rajouter, sauf que Benjamin Biolay est très bon dans son rôle.
Happiness Therapy : Il est effectivement très bon, comme disait Jack. Très bien réalisé, intéressant et drôle.
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Ca pourrait être pire Neko, ça pourrait être un remake de la suite ... :D
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Spring Breakers est décevant. Pas parce qu'on en attendait grand chose, mais parce que certains moments de grâce laissent entrevoir de bonnes idées. Malheureusement, tout le monde n'est pas Oliver Stone, et le Tueurs Nés de la génération pop-trash n'est pas encore arrivé. Dommage, y a quand même 5-6 scènes qui valent vraiment le détour.
A part ça, comme on s'y attendait, James Franco est hallucinant en gangsta foireux, looser magnifique et bouffe-écran.
2/6
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Jack le Chasseur de Géants
En un mot : vachement sympa. Bon, ça fait deux mais j'ai des problèmes. Entre Bryan Singer à la caméra et Christopher McQuarrie au script, je savais que ça allait au minimum être efficace, et c'est le cas. C'est peut être un peu dommage qu'ils n'aient pas pris plus de liberté, mais on peut s'en passer pendant le film. L'histoire accumule les clichés et le manichéisme, mais reste une leçon de rythme et d'efficacité que pas mal de scénaristes actuels pourraient prendre. Et pour une fois, je n'y ai pas remarqué d'incohérences notables.
Mais surtout, le film est... savoureux, à défaut d'un meilleur terme. Tous les personnages sont excellents, que ce soit le héros sympathique, le roi royal, le méchant fielleux et son sbire débile, le chevalier sans peur. Bref, on pourrait être déçu de voir dans ce film une sorte de bestof générique des contes façon Disney avec lequelles on a grandi. J'y vois plutôt un bel exercice de style où on a réussi à garder ça enchanteur et distrayant pour les gosses ET les adultes. Une sorte de Shrek sans images de synthèses.
Bien sûr, dans un an on l'aura oublié, mais pendant qu'on est devant, on retombe en enfance.
4/6.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Et les personnages féminins ils sont où là-dedans? Voilà voilà...
Effectivement c'est sympa, c'est distrayant, c'est bien foutu, mais c'est surtout un Disney réalisé par Bryan Singer.
Awake and alive.
L.
Cloud Atlas
est... casse-gueule à souhait et inrésumable. Tellement d'ailleurs, que je ne sais pas par quoi commencer.
Peut être ces acteurs déjà reconnus qui offrent là certaines de leurs meilleures prestations, en tout cas certaines des plus inattendues ?
Ou ce montage, tellement fou avec ces SIX trames parallèles, et pourtant d'une cohérence sans faille ?
Ou bien cette narration déstructurée avec pourtant tant de rythme ?
Ou encore ce talent qu'on les Wachowski pour retranscrire leurs univers en quelques plans de présentation ?
Alors bon, on se dit qu'il y a quand même des défauts, on les cherche, on les expose.
Le film est très long. Oui, mais les histoires sont toutes bien traitées, pas une seule n'est survolée. La longueur est voulue, et nécessaire. Zut...
Tout ça est un peu fouilli. Certes, mais le message est universel, et traverse les époques et les trames. Flûte...
C'est baroque. Vrai, et encore une fois, c'est le but. Les Wachowski ont décidé de signer leur zénith, et il fallait au moins ça. Crotte...
Zut. Flutte. Crotte. On est à court d'arguments. Effectivement, il y a des imperfections, mais qui ne pouvaient être évitées dans une entreprise de cette ampleur.
Tykwer et les Wachowski ont un beau jour décidé de s'embarquer dans le plus grand projet cinématographique de leurs vie, et ils s'en sont donné les moyens artistiques et financiers. Ces temps-ci, pour signer un grand film au discours pas forcément mainstream, en se confrontant volontairement à des obstactles qui semblent insurmontables, et en faire pourtant un ensemble cohérent, supérieur à l'ensemble de ses composants, il fallait vouloir se mettre au bord du désastre.
Tom Hanks. Halle Berry. Jim Broadbent. Hugo Weaving. Ben Sturgess. Ben Wishaw. Susan Sarandon. Hugh Grant.
Dans des rôles taillés pour eux ET dans des rôles à contre emploi.
Du roman historique. De la tragédie romantique. Du thriller politique. Du comique. Du cyberpunk. Du post-apo.
Il y a des chances non-négligeables que vous ne soyez pas happé par le film et qu'il vous ennuie. Mais vous y trouverez forcément quelque chose.
Je ne sais plus trop quoi en dire, si ce n'est que le film est bien plus réussi que ce que la bande annonce laissait présager.
Il est impossible d'être objectif sur un ovni pareil, pas plus que devant 2001 de Kubrick. Allez y, au moins pour vous faire votre propre opinion.
Allez y, au moins pour donner aux cinéastes l'envie de prendre des risques et de se sortir les tripes.
5/6, parce qu'on a pas assez de films qui laissent une salle de ciné entière muette quand le générique de fin se lance.
(Et parce qu'il n'y a pas de raison que je sois le seul que ça titille pendant tout le film : On a enfin la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et du reste.
Steven Seagal survivra à Chuck Norris. Je le sais parce que dans le futur, tout le monde aura l'arcade sourcilière de l'Homme à la Couette.)
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
GI Joe Conspiration !
Avec Bruce Willis et The Rock ! Et plein de fucking ninjas !
Un film qui commence en 3ème, avant de ramener la machine en 2nde le temps de se demander quel scénario constuire sur son tas d'incohérences, pour finir à coup d'injections de nitros pour les explosions rythmant le final. Bien con comme on les aime, un humour qui fonctionne étonnement bien, des acteurs sympas (Tatum, Willis, The Rock), et une absence de gêne flagrante envers les gazillions de poncifs et de plans débiles qui parsèment l'histoire. On assiste à la fusion entre Expendables et La Momie, avec plus de gadgets débiles, et on regarde ça avec grand plaisir.
4/6, parce que les films qui cherchent cette équilibre de joyeuse connerie ne réussissent pas souvent aussi bien.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Les Amants Passagers: Almodovar revient à la comédie, et c'est réussi. Ca part bien dans tous les sens, les acteurs sont très bons (à part à la rigueur Penelope Cruz et Antonio Banderas qui ne font qu'une apparition au début et sont plus là pour le clin d'oeil qu'autre chose). Alors certes, il n'y a pas que de la comédie tout du long, il y a aussi du suspens, des sujets un peu plus dramatiques... mais ça passe quand même.
C'est loin d'être un incontournable, mais on passe un bon moment.
Cloud Atlas:
Effectivement. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il m'a ennuyé, mais je n'ai clairement pas été happé. Je suis loin de partager l'enthousiasme de Géno. C'est vrai que sur un plan technique il est bon, et que c'est un tour de force d'avoir fait un film comme ça sans se planter complètement. Mais malgré toutes ses qualités techniques, il ne m'a clairement pas emballé.
La faute à quoi ? Je ne suis pas tout à fait sûr, mais je penche pour l'explication suivante :
le film repose sur plusieurs histoires, qui suivent toutes à la lettre le voyage du héros. La plupart du temps dans un bon film c'est pas si gênant que ça, puisque le film vous entraine, vous vous identifiez aux personnages et vous vibrez avec eux, et quand bien même vous savez que ce type qu'on dit lâche et fils de lâche va gagner la guerre à lui tout seul et qu'on découvrira après la guerre que son père n'était pas lâche du tout, vous craignez pour sa vie sous le feu ennemi. Là, ça marche moins bien. D'une part parce qu'avec les trames multiples, on survole trop les personnages pour s'y attacher vraiment. Peut-être aussi que d'autre part la réalisation convenue et les scénarios prévisibles n'aident pas.
En plus de ça, cette structure a une autre faiblesse : le voyage du héros implique souvent un début calme et plat, puis une montée progressive de la tension dramatique jusqu'au climax. Là, on se tape d'abord tous les débuts calmes et plats. Ils ont bien essayés de jouer avec les flashbacks et flash-forward pour diminuer l'impact, mais ça n'empêche qu'on se retrouve pendant pas mal de temps à attendre que ça démarre vraiment, ce qui n'aide pas à se laisser happer.
Il reste quand même un très bon travail technique, de chouettes univers et un Néo-Séoul cyberpunk avec de bonnes inspis Shadowrun.
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Oblivion :
Pourtant j'aime bien poser mon cerveau. Pourtant je peux être très bon public. Et au final, j'ai quand même été déçu. La faute à la longueur intersidérale de ce film.Bon, j'exagère : ce n'est ni un film d'art et d'essai français ni un drame psychologique japonais. Mais même les phases d'action d'Oblivion sont ennuyeuses parce que trop longues.
Au demeurant, c'est un film SF comme tant d'autres malheureusement, et le fait est qu'il tombe en plein dans ce qu'on a déjà vu... Mais sans la qualité intrinsèque à d'autres scénarios, ou plus particulièrement, d'autres acteurs. Parce que l'actrice qui jouait dans Quantum of Solace, elle est belle mais manque un peu de présence à l'écran (surtout qu'on ne lui en donne pas l'occasion). Puis... Tom Cruise... Voilà.
Je n'aime ni l'homme ni l'acteur, du peu de choses que j'ai vues ou entendues venant de ses interviews. Et bim, le revoilà avec des beaux gros sabots américanistes, le monde c'est les EU etc. C'est relativement fatigant dans ce film-ci, mais bon, c'est quelque chose qu'Hollywood nous inflige souvent malgré tout.
Point final, les effets spéciaux de très bonne qualité : voilà malheureusement le bon point que je retiens... :( C'est con. L'idée est très bonne!
---- " We're all MAD here! "
Personellement, je n'avais pas vu une adaptation aussi éloigné du jeu vidéo original depuis Final Fantasy en 2001. C'est difficile de trouver une ressemblance entre le personnage que joue Morgan Freeman et l'empereur Uriel Septim VII.
LOL!!!
Note qu'en voyant l'affiche, je me suis demandé si ça avait un rapport avec le jeu, mais en voyant que apparement, c'est du post-apo, je me suis dit que non....
"Sérieux, tu devient lourd avec ton canon d'assaut là, je te répète que c'est cool, ça gère !!! Et puis de toute façon, c'est pas le moment!!"
NMAth, je pense que si le lien n'est pas evident pour toi, c'est que tu n'as pas installé les bons mods.
On frappe à la vitesse de la mort!
Ah ouais mais c'est élitiste alors, y a que les gens ayant joué le jeu sur PC avec les bons mods qui peuvent comprendre ?
Ben j'irais pas le voir alors (note que je n'y comptais pas de toute façon)!!!!
"Sérieux, tu devient lourd avec ton canon d'assaut là, je te répète que c'est cool, ça gère !!! Et puis de toute façon, c'est pas le moment!!"
Je l'ai vu, mais je neretiens que Tom Cruise qui sauve le monde (ou ce qu'il en reste) une fois de plus en jouant les bon héros américains des familles tout en s'accaparant l'écran.
Je suis en général assez bon public sur la technique mais franchement, certains paysages m'ont fait repenser aux effets spéciaux de Titanic. Cela fait un peu tache pour un block buster en 2013, je trouve.
Il y avait de bonnes idées de base pour le scénario, mais tout part en platitudes et poncifs tellement usés qu'ils en deviennent prévisibles.
Bon, maintenant, je ne regrette pas de l'avoir vu, c'était un bon film de vendredi soir, avec le cerveau au frigo. On se laissse porter par le tout, sans en garder un souvenir impérissable. Finalement un peu déçu quand même.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
GI Joe : Conspiration
Je m'attendais certes pas à ce que ce soit un vrai navet, mais je m'attendais pas non plus à ce qu'il soit aussi cool ; des personnages bien campés mais complètement sacrifiables, un humour vachard, des petites piques politiques et une absence totale de complexes, dans sa catégorie - film d'action un peu con - les scénaristes ont fait du très bon boulot. On explose allègrement Expandables II, avec des scènes d'actions plus soignées on exploserait également son aîné.
Dead Man Down :
Du Black Soap à l'histoire assez classique, qui ne restera pas dans les annales mais qui mérite quand même largement d'être vu. D'une part pour les prestations du trio Farell-Rapace-Howard, d'autre part pour la réal de Niels Arden Oplev. Dans les mains d'un yes man hollywoodien inconnu, ça aurait tout juste mérité la moyenne, mais là, l'alchimie fonctionne entre le style du réal et ses acteurs. On a donc droit à un petit film très soigné, avec une image bien chiadée et un esthètisme de la violence.
4/6
Les Croods :
En allant voir "L'Age des Glaces par Dreaworks", je me suis bien fait avoir. C'est là aussi à classer dans les "comédies familiales", mais c'est nettement plus réussi. Le design de l'univers donne envie de pleurer tellement c'est beau. Pour une fois, les personnages ne sont pas tous sauvés par le jeune héros lisse, mais ils sont trois à se partager le centre d'attention. Et surtout, l'humour fonctionne pendant tout le film. Jamais je n'avais entendu une salle de ciné rire autan et à ce point devant un film d'animation. C'est vraiment bon pour le moral. Certes, la forme est assez classique, les thèmes aussi (paternité, sacrifice, espoir), mais vraiment on s'éclate bien avec les personnages et l'histoire est belle. Il est aussi réussi dans son genre que Le Roi Lion dans le sien.
5/6
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
the Dark Knight Rises : second round. On me l'a offert en DVD à Noël. Sur le coup, j'ai souri poliment, j'ai dit merci beaucoup, mais j'étais nettement plus content de mon coffret Avengers. Au cinéma, le film ne m'avait franchement pas convaincu. Ayant fait un peu le tour dudit coffret Avengers, j'ai quand même re-jeté un œil au Batman. Et l'ai trouvé pas si mauvais que ça, tout en comprenant mieux ce qui n'est pas passé lors de la projection ciné. Ce film va beaucoup trop vite, et demande au spectateur un effort d'attention un peu trop élevé qui fait qu'on décroche assez rapidement de l'histoire. En fait, le scénario est très bien foutu et les scènes s'enchaînent avec logique, néanmoins les transitions et articulations de l'histoire reposent souvent sur des plans très rapides et des déductions du spectateur pour palier les non-dits. En DVD, quand on peut mettre pause quand on veut, revenir un peu en arrière etc., bref, quand on maîtrise le rythme, ça passe très bien, alors qu'au cinéma, 5 secondes d'inattention suffisent à perdre le fil et la cohérence de l'histoire. Il aurait sans doute fallu une réalisation plus pédagogique, plus appuyée, pour pouvoir profiter pleinement du film à sa sortie.
Oui, enfin le pédagogique et appuyé c'est souvent relou donc ... Après je suis d'accord qu'il y a trop de choses dans ce film, mais il est tout de même très bien dans son genre.
EDIT : oups pardon, je croyais qu'on parlait du 2.
Donc peut-être qu'il mériterait un second visionnage mais je n'ai pas accroché, mais juste parce qu'il y a de grosses ficelles et que l'ensemble est franchement moins bien que le 2 (c'est le défaut de voir les 3 dans un weekend).
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Olympus has fallen:
Gerard Butler en John Mac Lane à Washington. Non seulement il y a des otages, mais aussi une menace terroriste à l'échelon national et des abris anti-atomiques avec des murs en giproc (un peu amélioré).
C'est Die Hard à la maison blanche, et cela passe beaucoup mieux, que (exemple récent pris tout fait au hasard) "A good day to die hard". Il reste encore pas mal de trucs un peu limite, mais on est dans un "Die hard like", on s'y attend, on les voit, on s'en tape et on passe à l'explosion suivante sans sourciller. Tout ce qu'on demande, en fait.
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
The Grandmaster est plutôt chiant pour l'occidental moyen que je suis.
Premier handicap, c'est très visiblement un film fait pour le public chinois ou sinophile, si vous n'avez pas une bonne connaissance de l'histoire chinoise, vous allez peiner autant que moi à suivre.
Second handicap, c'est un biopic, et malheureusement l'histoire de ce gars est pas si passionnante que ça. Le personnage féminin est nettement plus intéressant par exemple.
Ajoutez-y un dialoguiste qui a décidé de n'utiliser QUE des métaphores tout au long du film (et ça papote dru), un réal' qui se regarde un peu filmer, et des scènes de kung-fu trop rares… bref, si vous voulez voir du Wong-Kar Wai, ya mieux, et si vous voulez voir du film de kung-fu, ya mieux aussi.
Bah même pour moi sinophile (mais pas tant connaisseur des films d'arts martiaux), The Grandmaster fait partie d'une catégorie de films assez particulière : c'est le tracé d'une vie (ou d'un ensemble de vies) pendant des événements qui vont changer, ou être changés par, les protagonistes. Par exemple, dans celui-ci, La Lame, personnage pourtant très important pourrait-on penser, vues ses actions dans l'histoire, n'a que des apparitions épisodiques, chassés-croisés avec les persos (à peine en fait).
Je l'ai beaucoup aimé, en partie parce que je l'ai vu en VOST (j'ose espérer que c'est la seule version proposée parce que c'est merveilleux la VO) et que j'ai donc pu suivre trèèèèèès vaguement les dialogues (ceux en mandarin seulement en plus
), mais aussi pour cette atmosphère d'une succession d'époques et de mentalités. En effet, leurs vies n'ont pas été si incroyables : le personnage de Zhang Ziyi est le pilier de la réflexion du réalisateur je pense, donc un peu plus marqué, mais pas le perso principal justement. En effet, les scènes d'action sont très lentes, même floues et incompréhensibles (mon reproche de fan de kung-fu ^^). En effet, je ne m'attendais pas du tout à ça.
Mais j'y ai ressenti toute une tranche de vie, d'histoire et de personnalités, de la plus simple à la plus tordue. Et là, peut-être est-ce juste le fait que je suis familier avec la Chine, mais les questionnements, les histoires de destins, de grandeur et de sagesse, tout cela m'a bercé jusqu'au final tout sobre mais avec la profondeur et la force du torrent des émotions qui ont été dévoilées pendant tout ce (long) film.
---- " We're all MAD here! "
Ah mince, j'ai pas encore fait ma critique...
The Grandmaster donc. Difficile d'en parler sans spoiler pour ceux à qui ça pourrait théoriquement plaire. Je vais donc faire plusieurs critiques en spoilers:
Pour les fans de Won-Kar Wai/films artisitiques/films à symboles et interprétations
Pour les fans de films d'action/de kung-fu
Pour mon interprétation personnelle et pleine de spoilers:
Puis c'est la guerre. Et là tout part en couilles. Là où la structure narrative classique, type "voyage du héros" voit le héros refuser l'appel de l'aventure avant d'y être obligé, on a ici l'inverse. Le héros accepte l'aventure, mais le monde lui refuse. Ip Man pert le combat contre le monde. Reste donc Gong Er et la Lame. La première perd le combat contre elle-même : elle part hors de contrôle et mène un combat qui ne mène qu'à sa destruction. Le second perd le combat avec son entourage : il trahit sans cesse. A la fin, Ip Man comme la Lame sont tous les deux relégués à des places infimes. C'est un rejet complet du concept classique du film de Kung-Fu. Ici le Kung-Fu ne l'emporte pas.
Les seuls choses que je peux dire à tous c'est que c'est très beau et très bien travaillé, et qu'il y a des longueurs avec des scènes relativement inutiles et d'ailleurs beaucoup moins travaillées avec des épilogues à ralonge.
@Cheshire Cat: J'ai eu l'impression que certains acteurs, notamment el vieux Gong, se forçaient pour parler Mandarin. C'est le cas ou c'est juste qu'ils ont un accent ou une prononciation particulière ?
_____________________________________________ Muscles, sang, sexe, intelligence... et carreaux.
Iron man 3
Sans arriver au niveau d'Avengers, ça reste quand même un très bon film, plus centré sur le personnage de Tony Stark que sur l'Iron man.
Robert Downey Jr dans un Tony Stark plus torturé qu'à l'ordinaire mais toujours aussi sarcastique.
Gwyneth Paltrow qui envoie du bois sur la fin.
L'histoire était assez bien ficelée bref j'ai passé un très bon après midi.
Jing
@Blade : sans trop m'avancer, je pense effectivement que c'est les différents accents. Et merci pour l'interprétation en parallèle avec les films de kung-fu, ma culture est encore trop parcellaire pour pouvoir penser à ce genre de choses. :)
---- " We're all MAD here! "
pas vu grand master, mais a priori c'est plus un biopic par WKW sur une legende du kung fu qu'un film de kung fu (j'ai déjà parlé de prodigal son ou de "la dialéctique peut elle casser des briques" ?)
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