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Bien sûr on va les utiliser, et il y aura probablement aussi des virées dans les nouveaux territoires ou dans le Sud et autres. Mais c'est juste pour montrer qu'on est dans un cadre plus à l'échelle de Paris qu'à celle de Seattle au niveau surface.

Le quatrième larron sera Neko. Désolé DSA, mais je préfère varier un peu plutôt que me de retrouver avec unemoitié de joueurs de l'ancienne campagne. ;)

Le travail sur SoS avance un peu moins vite que prévu, du coup le lancement de la campagne n'est pas encore pour tout de suite, mais je vais déjà commencer à vous fournir quelques éléments pour aider à définir le cadre de jeu. 

Bon déjà, on va probablement se faire des soirées ciné avec des films qui présentent un peu l'ambiance de Hong-Kong (et de la pègre Hong-Kongaise) telle qu'elle sera dans la campagne, le cyberpunk en moins.

Ensuite, pour l'historique, et l'organisation politique, les infos ici sont valables. A part bien sûr tout ce qui est postérieur à 2045. Ne sont pas mentionnés les deux vagues de réfugiés. Les premiers entre 2019 et 2027 (Chinois fuyant la guerre civile qui fait rage partout en Chine et Phillipins fuyant les Japonais) et les seconds entre 2041 et 2044 (qui fuient la guerre entre la Confédération Cantonaise et Taiwan).

Pour le gouvernement, j'ai pas encore décidé de qui il est formé, et je sais même pas si je vais le mentionner, vu que ça risque de passer loin au dessus de vous. Au niveau différences, on constatera :

- Géographie:

* Yau Tsim Mong: on utilisera souvent les noms de Yau Ma Tei, Tsim Sha Tsui, Mong-Kok et Sham Shui Po tels qu'on les voit ici

* Kowloon City: on utilisera plutôt les noms de Hung Hom pour la partie Sud et Kowloon City pour la partie Nord. Hung Hom est une zone plus ou moins dévastée/laissée à l'abandon, et peuplée de "tribus". Kowloon City est une zone résidentielle pauvre.

* Tolo Harbor Complex: l'aquacologie n'est qu'un projet. Le complexe portuaire est une enceinte autonome quasiment intégralement automatisé et très surveillée.

* Northern Reaches: Quelques zones rurales et agricoles effectivement, mais aussi beaucoup de restes de carrières vidées de toute matière première intéressante et quelques zones renduez inhospitalières par l'exploitation sauvage.

* Lantau Island: Rajouter "fortunés" après "touristes" (à part pour le temple bouddhique qui reste accessible à tous). C'est aussi là qu'on va trouver des résidences secondaires de riches.

- Economie

* Pas d'Ares, ni de Knight Errant

* Yamatetsu à la place d'EVO

* Mitsuhama gère la police

- Criminalité

* C'est assez proche dans le concept, mais je développerai ça plus en détail plus tard.

Hung Hom, je vois ça comme une zone façon Redmond Barrens (le quartier qui a peu à peu sombré, aidé par quelques catastrophes ça et là) mais je le vois peuplé de tribus. Des communautés qui ont chacune leur territoire, leur style, etc. Certaines vont se mélanger aux autres dans un quartier, d'autres vont avoir leur quartier à elle et être plutôt refermées. 

Comme je l'ai dit, la liste plus haut n'est pas exhaustive, donc n'hésitez pas à proposer vos propres idées. Et elle présente des types de population, après au sein d'une population il peut y avoir tout un tas de gens avec tout un tas de style et de motivations.

Elements de culture

Bon, ça finira probablement sur le Cybi un jour, mais on va déjà commencer ici avec, dans le désordre (sauf pour le premier) quelques concepts culturels importants à prendre en compte pour la campagne :

Prospérité

La prospérité est la raison d'être d'une grande majorité de Hong-Kongais. Leur but n'est pas de travailler beaucoup, leur but n'est pas d'être heureux, leur but est la prospérité.

Bien sûr, ça peut impliquer de travailler dur, ou de faire beaucoup de business, d'où la grande valeur donnée au travail et aux affaires. Ceci va impliquer aussi que beaucoup de Hong-Kongais vont travailler sans relâche, sans jamais profiter des fruits de leur travail (autrement qu'en vivant au quotidien et en élevant des enfants).

C'est aussi pour celà que chez beaucoup de Hong-Kongais, les valeurs de liberté, de droits de la métahumanité et tout ce genre de choses vont souvent passer au second plan. Pour la plupart des gens, tant qu'il leur est possible de faire leurs affaire pour atteindre la prospérité, tout va bien. Bien entendu, c'est une généralisation, et il va aussi y avoir des personnes investies politiquement.

Ethnies, métatypes et racisme

La majorité de la population Hong-Kongaise est humaine et chinoise. Pour la plupart, ce sont des Cantonais. On trouve aussi des chinois d'autres origines (comme les "boat-people), mais plus personne n'y attache aucune importance : il y a les Chinois et les non-Chinois. La distinction qui va se faire sera entre les Chinois Hong-Kongais et les Chinois du continent, notamment les réfugiés. Pour beaucoup de Hong-Kongais, ceux du continent sont des rustres (qui coupent les files d'attente, crachent par terre et s'habillent n'importe comment). 

Une des premières minorités ethnique est formée par les Philippins. Cela fait plus d'une centaine d'années que des Philippins (enfin surtout des Philippines) émigrent vers Hong-Kong, et une centaine d'années que les Philippines sont embauchées comme employées de maison par à peu près tout les foyers Hong-Kongais moyens, une coutume qui se poursuite encore aujourd'hui, même à l'ère où les drones pourraient théoriquement les remplacer. Si la plupart des Hong-Kongais vont traiter correctement leur employée, certains auront plus tendance à la considérer comme esclave. L'arrivée des troupes Japonaises dans les Philippines a mené à une vague d'immigration plus importante pendant les années 20, avec cette fois-ci plus d'hommes que d'habitude, et la minorité Philippine est maintenant relativement importante, ce qui n'empêche pas les Philippins de rester, littéralement (cf. le passage sur les SINs), des habitants de seconde zone.

On trouve aussi des occidentaux, qui seront considérés Hong-Kongais s'ils parlent Cantonais. Sinon, ils resteront des occidentaux. 

Les Indiens et Pakistanais, très présents lors de la période Britannique, sont maintenant de plus en plus rares. Il en reste quelques-uns, notamment à Tsim Sha Tsui, mais leur présence est plus anecdotique qu'autre chose.

La répartition des métahumains est comparable à ce qu'on trouve ailleurs dans le monde, si ce n'est qu'il semble y avoir plus de nains. Les trolls ont tendance à fuir le centre-ville où ils se sentent beaucoup trop à l'étroit pour s'installer dans les Nouveaux Territoires, quoiqu'on trouve toujours des trolls employés comme videurs, gardes du corps ou ouvriers. Il y a relativement peu de racisme, mais pour beaucoup de Hong-Kongais, si les nains et les orks sont des gens comme les autres, les elfes et les trolls sont vraiment différents. Un humain pourra être très proche d'un elfe ou d'un troll, mais il le verra toujours comme quelqu'un de "différent".

Citoyenneté

A Hong-Kong, on trouve deux types de SIN : le SIN de citoyen et le SIN de travailleur étranger. Le premier est un SIN ordinaire, qui garantit tous les droits de la citoyenneté Hong-Kongaise. Le second a été créé lors de la première vague de réfugiés, sur le modèle du visa qui existait déjà pour les servantes Philippines. Il s'agit d'un SIN valide, sujet à l'existence d'un contrat de travail, qui garantit un certain nombre de droits mais ne donne pas tous les droits d'un SIN de citoyen.

Bien entendu, il y a aussi une population SINless, que ce soient des Hong-Kongais qui n'ont pas été enregistrés (et qui ne peuvent pas ou ne veulent pas le faire), des immigrants clandestins ou des travailleurs étrangers restés illégalement sur le territoire suite à une rupture de contrat.

Langage

Le langage le plus courant est le Cantonais. Environ un tiers des Hong-Kongais parle l'Anglais de Hong-Kong(suffisamment pour faire affaires avec des anglophones), même si de plus en plus de jeunes pratiquent le Japonais comme seconde langue. Une bonne partie des Hong-Kongais peut comprendre le Mandarin à l'écrit, mais seul un quart peut réellement le parler.

L'Anglais de Hong-Kong est un mix étrange entre l'Anglais victorien et l'Hindi, auxquels se sont rajoutés des termes créés localement. Ca reste compréhensible pour un anglophone, mais ça peut parfois partir assez loin. En gros, c'est un peu comme la différence entre le Français et le Québécois. Puisqu'à ses débuts la Matrice supportait surtout les langues occidentales et le Japonais, beaucoup des spécialistes matriciels (et usagers intensifs de la Matrice) à Hong-Kong se sont appropriés l'Anglais, en y rajoutant leurs propres termes.

Si anciennement beaucoup de Hong-Kongais avaient l'habitude de prendre des "noms anglais" pour faciliter les échanges avec leurs partenaires étrangers, la mode, chez les jeunes cadres dynamiques, est maintenant aux "noms japonais". Pour plus de simplicité, nous utiliserons ces noms anglais et japonais plutôt que les noms chinois pour la plupart des PNJs.

Espace personnel

Les logements sont petits. Ce sont donc des endroits très intimes où l'on n'accueille pas n'importe qui. A côté de ça, les rues sont très denses, et par conséquent, l'espace personnel autour d'une personne est relativement réduit. Le contact est toujours considéré comme une intrusion dans l'espace personnel, mais personne ne va faire la moindre remarque si vous bousculez accidentellement quelqu'un. Bon, ce n'est pas Séoul non plus, et si vous vous frayez un chemin à travers en foule en bousculant violemment tout le monde, ça va quand même vous attirer pas mal de remarques.

Manger !

La nourriture est très très importante. On trouve beaucoup de cuisines différentes à Hong-Kong et la nourriture a un rôle social important. Comme on ne peut pas inviter les autres à manger chez soi, on va tous manger en ville. De toutes façons, c'est à peu près le même prix que si on se fait à manger. Et quand bien même on a mangé chez soi, on va grignoter (principalement salé, des choses comme des boulettes de poisson) à droite à gauche, avec des stands de nourriture ou des restaurants à Dim-Sum un peu partout. Le thé est omniprésent lors des repas. A défaut de thé, on boira de l'eau chaude.

Pour les plus riches, ce sera du poisson (local) et de la viande (parfois locale), très fraîchement tués (de préférence on aura vu l'animal vivant avant).

Par contre, les Hong-Kongais boivent peu (comparés aux occidentaux). Beaucoup supportent assez mal l'alcool. Bon, ça n'empêche pas certains de le faire, surtout dans les couches sociales les plus basses. 

Sortir

La plupart des Hong-Kongais vont aller au restaurant, faire du shopping (de manière générale, les Hong-Kongais sont de grands consommateurs) que ce soit dans des magasins en dur ou dans des marchés de nuit dans la rue, aller à un karaoke ou une salle de jeux (jouer au Mahjong, aux cartes ou à des jeux RA/RV), mais certains ont pris goût aux sorties "à l'occidental" (aller en bar/boite).

Les paris/courses de chevaux (ou autres)/jeux d'argent sont aussi très appréciés.

Religions et croyances

La religion la plus répandu est un mélange de Boudhisme et de Taoisme et probablement d'autres choses aussi. De manière générale, peu de gens vont se dire vraiment religieux, mais beaucoup vont prier quand même de temps en temps (ou allumer des baguettes d'encens/cierges/etc.) "au cas où". Les supersititions sont très répandues, avec les chiffres qui portent chance (8 principalement) et ceux qui portent malchance (le 4), le Feng-Shui, etc.

Médecine

Si la médecine "occidentale" est majoritaire, la médecine traditionnelle est toujours bien présente et a même connu un regain depuis l'Eveil.

Relations sociales

Dans toutes les situations sociales, il convient de s'assurer que personne ne perde la face. C'est la règle principale. On salue les gens d'un geste de tête, on peut aussi se serrer la main (avec les deux mains si on estime beaucoup son interlocuteur), mais on le fera rarement pour se dire au revoir. Les personnes les plus anciennes/haut placées/importantes sont saluées et servies en premier. On peut faire passer les femmes en premier, mais c'est plutôt occidental.

Quand on rend visite à quelqu'un, on offre un cadeau, mais ce cadeau ne sera pas ouvert devant celui qui l'a offert.

On ne travaille pas avec des inconnus. Quand on a besoin d'aide extérieure, on passe par la famille, les amis... Et si on en a pas, on passe par des amis d'amis, et on devient amis avec eux. Et après c'est un échange de faveurs. C'est le Guanxi. Le Guanxi outrepasse les lois et les accords écrits. Le Guanxi se retrouve dans le milieu criminel, même si, bien entendu, tout le monde ne le respectera pas toujours.

Voilà pour le moment, je verrais à enrichir ça par la suite.

Petite précision, SoS n'est pas encore en post-prod, il reste la partie sur l'équipement.

Et quant à l'inspiration, quand bien même il y aura beaucoup du film de flingue de HK, la base restera assez low-key. Hong-Kong se remet d'un guerre des triades/gangs causée entre autre par une trop grande circulation des flingues dans les mains de nouveaux venus, donc maintenant se trimballer avec un flingue n'est pas forcément une chose très courante. Il y a des flingues qui circulent, mais les transporter et les utiliser, c'est pas forcément une bonne idée, tout du moins tant qu'on peut faire autrement. Après, quand ça part vraiment en cacahuète on peut les sortir par paquet de douze et faire voler du plomb dans tous les sens. Enfin, faut que je me mette d'accord sur ce que je recherche à ce niveau là.

A noter qu'A Toute Epreuve passe dimanche soir au Forum des Images. (Juste après le Samourai, qu'il faut voir aussi, mais pas pour HK-45).

A noter aussi que les films cités, quoiqu'étant de bons films de Hong-Kong, ne sont pas forcément très représentatifs. Les Election sont bien pour comprendre comment fonctionne la Pègre et aussi comment on fait beaucoup sans sortir un flingue. The Killer et A Toute Epreuve sont bien pour certains principes, mais ont un côté "flinguage de noname à tout va" qui ne correspond pas trop à l'ambiance principal de la campagne (même si ça arrivera sûrement par moments). Exiled est bon pour pas mal d'aspects. The Raid est cool comme film de baston, mais il n'apporte pas grand chose niveau ambiance. 

Mais si y'a moyen de s'organiser une soirée ciné prochainement, je peux apporter Le Bras Armé de la Loi, qui sera une excellente base pour pas mal des concepts de la campagne. Avec un Exiled par dessus, ça devrait bien le faire.

Petite visite de Hong-Kong (du Nord au Sud)

Plan de référence

Tout au Nord, c'est la frontière avec Shenzhen.

La ville industrielle Cantonaise qui s'est investi à fond dans l'effort de guerre, produisant à tout va, ignorant les conséquences environnementales, d'autant plus que la plupart des émissions sont repoussées vers la mer... donc vers le Sud, donc vers Hong-Kong. Et comme la plupart des corporations faisaient de bonnes affaires avec la ville, personne dans l'Etat Libre n'a vraiment cherché à les en empêcher. Au cours de la guerre, Shenzhen est devenu le point de fuite de la plupart des réfugiés (et déserteurs) Cantonais. Pour endiguer le flot, la surveillance a été lourdement renforcée des deux côtés de la frontière. Aujourd'hui, Shenzhen ressemble à une gigantesque prison industrielle.

Shenzhen continue de faire beaucoup d'affaires légales et illégales avec Hong-Kong, et les Triades ont leurs fillières pour faire passer la frontière à du matériel. Quand bien même elles peuvent faire venir (ou sortir) quelques personnes à (de) Hong-Kong, elles le font maintenant avec parcimonie. C'est de Shenzhen que viennent la plupart des armes qui arrivent à Hong-Kong, surtout les armes de gros calibre, idem pour la drogue, produite un peu partout dans les territoires de l'ancienne Chine.

Northern Reaches

Le Nord des Nouveaux-Territoires a subi de nombreux traumatismes. Avant 2015, ce n'étaient que des petits villages (vraiment petits, genre une vingtaines de maisons paumées en pleine campagne) entourés de champs et de réserves naturelles. Lorsque Hong-Kong obtint son indépendance, elle octroya à diverses corporations le droit d'exploiter certains gisement dans certaines des réserves naturelles, afin de rivaliser avec les Etats-Unis (et les autres grands Etats) suite à la "Course aux Ressources". Mitsuhama fut la première à se jeter dessus, mais Wuxing et d'autres en profitèrent aussi. Les champs environnants furent contaminés, et certaines zones furent quasiment abandonnées. Des communuautés de squatteurs essayèrent de s'y implanter, notamment lors de la première vague de réfugiés, à la fin des années 20. Certaines furent décimés par les récentes métacréatures, d'autres réussirent à se maintenir. Certains s'installèrent dans des villages abandonnés, d'autres dans des "villages de squatteurs" construits par leurs soins. Les villages abandonnés sont aujourd'hui très utilisés comme planques par les criminels de Hong-Kong.

Peu à peu, les corporations se retirèrent après avoir vidé le sol de ses ressources, laissant des zones dévastées (et par la suite reprises par les Triades pour y entasser des déchets issus de contrats de services de voirie). Parallèlement, l'influx de réfugiés, et l'accroissement de la population Hong-Kongaise (autrefois diminuée par les épidémies de SIVTA) augmentèrent les besoins de nourriture. Afin de limiter l'importation, l'Etat de Hong-Kong décida de développer la production locales. Des corporations ainsi que des "indépendants" (souvent des triades, intéressées pour récupérer les aides gouvernementales) installèrent alors de vastes zones de cultures dans les terrains encore cultivables. Les Triades mirent au travail des réfugiés, quasiment dans des conditions d'esclavage. Très vites, les corporations leur laissèrent le contrôle de leurs parcelles, tandis que le gouvernement fermait les yeux, trop content d'avoir de la nourriture à bas coût pour nourrir sa population.

Jusque récemment, les travailleurs des champs indépendants comme corporatistes sont essentiellement des réfugiés réduits en esclavage par la Triade. Mais suite à l'apparition de troubles dans diverses installations (probablement causées par des clans de réfugiés cherchant à récupérer des travailleurs), certaines corporations ont commencé à mécaniser la production, ou à employer des travailleurs classiques. Les travailleurs d'une ferme, la Dairy Farm, ont néanmoins réussi à prendre le contrôle de leur lieu de travail et à le conserver. Dairy Farm a entamé les négociations pour la récupérer, mais certains fermiers sont bien décidés à ne pas la céder.

Enfin, à l'Est des Northern Reaches, on trouve les ports d'attache de nombreux pirates.

Tolo Harbor Complex

La zone indiquée sur le plan ne représente pas que le complexe portuaire. Il s'agit en fait de toute la partie "civilisée" des Nouveaux Territoires. Le complexe en lui même (enfin la base navale) est situé à Tai Po. Le district est formée par le regroupement des villes de Tai Po et de Sha Tin. Elle est coupée de Kowloon par différentes colines qui limitent les routes de circulation entre les deux zones, et qui ralentir l'évolution des zones urbaines, d'un côté comme de l'autre.

De nombreux réfugiés de la première vague ont été parqués là-bas, dans des quartiers pauvres au Nord de Tai Po et au Nord de Kwun Tong. Les premiers sont, pour la plupart, employés pour tous les travaux pénibles dans le district tandis que les seconds travaillent dans la zone industrielle de Kwun Tong. Le reste de la population locale travaille soit ailleurs à Hong-Kong (notamment au port de Kwai Tsing) soit dans les bureaux de Sha Tin.

Quoique dense, le district de Tolo est plus récent que ceux du Sud et aussi plus étendu, il est donc plus "aéré". La population locale en tire sa fierté, et considère Tolo comme le district "où il fait bon vivre". Lorsque la première vague de réfugiés est arrivé, le district de Tolo en a profité pour les mettre, au plus bas coût possible, au service des habitants. Ceci a aidé à augmenter le train de vie de la population locale. Au final, la population de Tolo vivait la belle vie sur le dos des réfugiés. Sur la fin de la première vague, ainsi que tout au long de la deuxième, Tolo a rejeté les nouveaux arrivants, prétextant la sécurité des installations militaires.

Architecturalement, Tolo ce sont des immeubles d'habitations (quelques maisons en périphérie) de différente qualité selon les quartiers, de grandes places/parcs et zones piétones et un centre composé de centres commerciaux où l'ont peut passer toute sa journée sous une atmosphère contrôlée sans jamais passer par l'extérieur. Les plus fortunés, qui occupent des immeubles à proximité de ces centres, peuvent même vivre plusieurs années dans ces conditions.

Cependant, la "bulle" dans laquelle vivent les habitants de Tolo est en train de se briser. Les Triades locales étaient, historiquement, des clans de seconde zone, et les fils de réfugiés de la première vague en ont profité pour prendre le pouvoir sur la pègre locale. La présence des installations portuaire entraine une surveillance accrue qui complique leurs opérations, mais cette habitude de garder profil bas leur a permis de survivre sans trop de soucis à la purge de l'année passée. Pour certains, Tolo pourrait bien être là d'où va surgir la prochaine Triade dominante. Pour d'autres, Tolo reste un district de branleurs. Il faut avouer que les activités économiques légales et illégales de Tolo restent loin de celles de Kowloon et de l'île de Hong-Kong et que c'est bien souvent au Sud que se trouve toute l'action (et l'argent).

 Kwai Tsing

Un gigantesque port, avec tout un tas de routes, d'entrepôts, de zones de stockage et de base logistiques.

Que dire de plus sinon que c'est le coeur de l'activité portuaire de Hong-Kong (et donc d'une bonne partie de l'activité de Hong-Kong de manière générale). Si les Triades vont y avoir des entrepôts et vont parfois y régler leurs comptes, elles évitent de trop déranger. Même lors de l'année passée, le port de Kwai Tsing est resté relativement calme.

Yau Tsim Mong

Le coeur de Kowloon. 

On commence au Nord avec Sham Shui Po.

En raison de sa proximité au port, Sham Shui Po a été un des premiers lieux de Kowloon à se développer. Depuis, Sham Shui Po a vieilli, et personne n'a vraiment pris les mesures qui s'imposaient, si ce n'est baisser les loyers et accueillir une population de plus en plus pauvre et notamment des réfugiés. L'arrivée de la Matrice et les évolutions dans les domaines de l'éléctronique et de l'informatique donnèrent une nouvelle vie aux marchés locaux, tandis que le gouvernement fermait les yeux sur ce qui représentait à la fois un moyen de faire travailler la population locale et un moyen de récupérer un marché autrefois parti en Chine.

Depuis, Sham Shui Po est devenu le lieu incontournable de l'éléctronique et de l'informatique à Hong-Kong, avec un grand marché légal, un marché illégal mais toléré peut-être plus grand encore et enfin une frange totalement illégale.

En descendant, on arrive à Mong Kok.

Mong Kok est une des zones urbaines les plus denses au monde, une fois retiré les aberrations statistiques comme certains coins de Caracas, avec dans les 150 000 habitants au kilomètre carré. C'est un quartier bouillonnant d'activité à toute heure du jour ou de la nuit. En plus des résidences (dans les étages supérieurs) on y trouve des marchés (de jour et de nuit), des magasins, des restaurants (à l'intérieur ou dans la rue), des karaokes, des salons de massages, des salles de Mahjong... bref, c'est LE quartier où sortir.

C'est aussi, en conséquence, un des hauts lieux de l'activité criminelle.

Plus au Sud, on arrive tout d'abord à Yau Ma Tei.

C'était un quartier vieillissant avant l'arrivée des réfugiés et la chûte de l'économie mondiale. Une sorte de Mong Kok plus vieux et plus calme (quoique toujours industrieux, faut pas déconner). Lorsque l'arrivée des réfugiés et la crise de 29 ont fait chûter les salaires minimum, beaucoup de propriétaires d'échoppes et d'artisans locaux en ont profité pour recruter de la main d'oeuvre à bas coût et garantir leur retraite (pour beaucoup de Hong-Kongais, la retraite c'est devenir propriétaire d'un magasin et le gérer). Le quartier s'est alors progressivement rempli de fabriques diverses et variées, certaines s'apparentant à des ateliers d'exploitation, provoquant un regain d'activité. Aujourd'hui, certains réfugiés de la première vague ont réussi, par ce biais, à se faire une place et à devenir propriétaires à leur tour. Mais tous n'ont pas eu cette chance.

La production locale est aussi bien de l'artisanat traditionnel que des créations plus high-tech, mais ça reste toujours du travail d'atelier et pas d'usine. Une bonne partie est vendue dans les magasins et marchés du quartier, le reste est vendu ailleurs dans la ville ou échangé contre des productions de l'Est de Kowloon. Bien entendu, les Triades utilisent aussi des ateliers de Yau Ma Tei pour certaines productions moins légales, mais leur nombre reste limité, Hung Hom offrant souvent de meilleurs opportunités de ce côté là.

C'est aussi LE quartier des talismonger. Le marché de Jade, qui existait déjà avant l'Eveil, a connu un regain d'engoûment avec le retour de la magie, surtout quand il a été remarqué que de nombreux objets y avaient réellement des propriétés magiques. Depuis, vendeurs de réactifs, de formules et d'autres biens et services magiques se sont installés là-bas... ainsi que de nombreux arnaqueurs.

Enfin, tout au Sud de Kowloon, on tombe sur Tsim Sha Tsui

Au début du siècle, Tsim Sha Tsui était le centre touristique de Hong-Kong : au centre de la ville, très bien desservi par les transports, la zone s'était couverte d'hôtels, de restaurants et de magasins pour touristes. Les prix y étaient globalement plus élevés, les marques de luxe s'installaient ici et la Triade aussi, avec ses "salons de massage" et son trafic de drogue. Par la suite, la crise économique, les épidémies de SIVTA et la situation instable en Chine réduisirent le tourisme et les voyages d'affaires, mais Tsim Sha Tsui poursuivit dans sa lancée, et devint le QG des nouveaux riches. Plus clinquant et plus urbain que les auteurs de l'île de Hong-Kong, Tsim Sha Tsui est maintenant plus que jamais un quartier où la haute société fricotte avec les bas-fonds et où les Triades dominent le jeu. Même lors des troubles de l'année passée, Tsim Sha Tsui est resté relativement épargnée par la police et les forces corporatistes.

 Kowloon City

La face sombre de Kowloon, que les habitants de la partie Ouest s'efforcent d'oublier. Autrefois, le district de Kowloon City était un district résidentiel où vivaient les habitants les plus aisés de Kowloon. Sa densité était relativement faible par rapport à ceux de l'Est, et lorsque les réfugiés arrivèrent, le district de Kowloon City fut tout indiqué pour les accueillir, d'autant plus que la proximité avec Kwun Tong leur permettait d'aller facilement travailler dans les usines qui s'y construisaient,

Mais ça ne se passa pas tout à fait comme prévu. Les immeubles existants et vieillissants furent aggrandis à la va-vite et les nouvelles constructions furent aussi faites hâtivement, par des entreprises douteuses, probablement liés aux Triades et qui salopèrent le boulot. Les accidents se multiplièrent, les prix s'effondrèrent et beaucoup des habitants aisés quittèrent peu à peu le district pour Tolo ou les gated communities à la frontière entre Kowloon City et Yau Tsim Mong. 

Les nouveaux arrivants, craignant les immeubles commencèrent à construire leurs propres habitations. La plupart furent promptement détruites par les autorités, mais un mouvement, installé dans le parc de l'ancienne Walled City tint bon. Petit à petit, ils commencèrent à bâtir de plus en plus. Soudainement, la grogne et le bras de fer entre les réfugiés (et les Hong-Kongais à la rue suite aux incidents) semblèrent affecter l'espace astral alors que des phénomènes magiques incontrôlés et incontrôlables se faisaient de plus en plus fréquents. De peur de se retrouver face à une catastrophe majeure, les autorités assouplirent leurs positions et autorisèrent la construction sur le park et les alentours. La construction anarchique qui suivit donna la citadelle, sorte de parodie de la cité murée qui se trouvait jadis au même endroit, et probablement l'un des lieux les plus dangereux de Kowloon à l'heure actuelle.

Au Sud et à l'Est du district, à Hung Hom et To Kwa Wan, des géomanciens tentèrent de repousser le Yin , ou tout du moins le maintenir dans le Nord du district. A peine une dizaine d'année après l'Eveil, leurs talents n'étaient néanmoins pas de taille. Le Yin enragé par l'enfermement força le barrage dans sa direction naturelle : vers la mer. Les quartiers sur la route furent ravagés par la vague, qui provoqua une destruction chaotique partout sur son passage. Des immeubles s'effondrèrent, des incendies et des innondations se déclarèrent, des conduites de gaz explosèrent... Les habitants fuirent comme ils purent, et les plus désespérés des sans-abris vinrent prendre leurs places.

Vingt ans plus tard, le district de Kowloon City ne s'est toujours pas relevé. Le Nord du district est maintenant un amoncellement d'immeubles décrépits où est entassé la population la plus pauvre de Hong-Kong, des SINless pour la plupart. Beaucoup d'entre eux travaillent dans les usines de Kwun Tong tandis que les autres survivent comme ils peuvent, soit en trouvant des petits boulots à Mong Kok, soit via l'un des gangs, toujours plus ou moins sous la coupe des Triades. 

 Une bonne partie des explosions de violence de l'année passée ont été imputés aux communautés du Nord du district, et les forces de police et les forces corporatistes y ont fait de nombreuses descentes, souvent meurtrières. Les leaders des groupes opprimés (notamment les réfugiés) y ont souvent trouvé la mort, mais de nombreux leaders des Triades Hong-Kongaises y ont aussi laissé la peau, ou ont fini emprisonné. Le quartier est donc maintenant à qui veut bien le prendre, et si les Triades de Tolo comme celles de Yau Tsim Mong ont leurs vues dessus, il est à parier que de nombreux habitants comptent bien reprendre le pouvoir pour eux-mêmes.

Le Sud du district est lui peuplé de communautés variées. Ces communautés peuvent être dans un même immeuble, ou dans un groupement d'immeubles, et sont souvent groupés autour d'une microculture commune et - dans de nombreux cas - différente des anciens groupements ethniques, religieux ou sociaux. Ca peut être par exemple les "hommes taupes", constamment affublés de masque à gaz qui squattent les locaux de l'ancienne université, les "Happy People" de Whampoa Garden et leur fête continuelle, les Raiders de Celestial Heights qui récupèrent tout et n'importe quoi n'importe où dans Kowloon, ou les mystérieuses Ombres du Cattle Depot Artist Village qui ignorent, ou font mine d'ignorer, les étrangers qui pénètrent sur leur territoire... à moins qu'ils ne soient hostiles.

Quelques zones du Sud sont aussi utilisées par les Triades pour stocker du matériel ou installer des fabriques. Certaines Triades ont des échanges avec les tribus du Sud, et certaines en ont même placé quelques-unes sous leurs ordres, mais d'autres ont disparu en essayant de le faire. Les quartiers n'ayant officiellement aucune population, les services publics ont cessé d'y prêter attention, sauf quand la sécurité du reste de la ville est menacée (notamment au niveau de la station de MTR de Hung Hom, toujours active derrière une lourde surveillance).

Enfin, on ne peut pas mentionner le district de Kowloon City sans parler de l'ancien aérport de Kai Tak, où les restes du projet de reconversion accueillent maintenant un énorme marché noir où les tribus de Hung Hom, les Triades de Kowloon Tong et des ouvriers de Kwun Tong viennent régulièrement écouler tout un lot de marchandises de tous types. La police y fait régulièrement des descentes (notamment l'année passée) mais les stands finissent toujours par réapparaitre quelques semaines après.

Kwun Tong

Il y a un siècle, Kwun Tong avait commencé à se développer en tant que zone industrielle, jusqu'à ce que l'augmentation du niveau de vie entraîne une hausse des coûts de productions, réduisant alors la compétitivité. Cependant, la reconversion résidentielle de Kwun Tong qui suivit ne dura pas longtemps. Alors que le reste de la Chine devenait de plus en plus instable, Hong-Kong redevint peu à peu attractif pour la production industrielle. L'arrivée des réfugiés augmenta encore la main d'oeuvre disponible (et prête à travailler à n'importe quelle condition) et donna un coup dep ouce supplémentaire au district. 

Aujourd'hui Kwun Tong est donc un district industriel extrêmement actif à toutes heures du jour et de la nuit. On y trouve beaucoup d'industries de tous types et de toutes les corporations implantées à Hong-Kong. Il n'est pas rare que certaines chaînes de production fassent des "extras" non repértoriées et qui se retrouveront en vente sur le marché de Kai Tak, et la rumeur veut que la Triade y fasse parfois faire du matériel pour son usage, ou qu'elle fasse de la production dans certaines des vieilles fabriques qui restent encore dans certains endroits du district.

(A noter qu'on ne parle pas que d'usines d'industries lourdes avec des cheminées et tout ça, mais aussi d'immeubles assez basiques qui vont abriter des chaînes de production)

Sai Kung

Le district de Sai Kung est coupé en trois parties : 

- La ville de Tseung Kwan O, une ville de plusieurs centaines de miliers d'habitants où se sont refugiés bon nombre d'habitants du district de Kowloon City au moment de sa chûte. Elle rappelle les villes du district de Tolo. 

- La ville de Sai Kung et d'autres petites villes, ou résidences, réservés à une population fortunée, tout comme les plages aux alentours.

- Les villages de pécheurs, et les repaires de pirates, notamment dans les îles du district.

En dehors des villes et villages, une bonne partie du district est restée sauvage, avec des collines verdoyantes, et des plages magnifiques.

Lantau Island

L'île de Lantau était autrefois une gigantesque réserve naturelle, où les constructions étaient très encadrées. Mais au fur et à mesure des années, les hauts cadres corporatistes s'y sont fait construire, sous l'oeil bienveillant du gouvernement, de gigantesques villas et résidences secondaires. C'est maintenant le lieu de repos des plus hauts revenus de la ville et des riches touristes.

L'île de Hong-Kong

Le centre de l'île de Hong-Kong est une chaîne de montagne, qui coupe l'île en deux dans le sens de la largeur. Au Nord-Ouest, c'est Central, le coeur politique et économique de la ville. On y trouve des grattes-ciels dans tous les sens, avec des centres commerciaux aux premiers étages et des bureaux au-dessus. Les routes du centre-ville sont totalement automatisées et les piétons circulent la plupart du temps dans des chemins surelevés entre les buildings. Beaucoup ne touchent le niveau du sol que pour descendre de leur voiture et y remonter en fin de journée. Ceux qui prennent le métro n'y mettront jamais les pieds.

Au Sud de Central, sur les flancs de la montagne, le long du gigantesque escalator (la Voie du Dragon Radieu) les commerces laissent peu à peu place à des résidences dont les prix, déjà elevés en bas, augmentent avec l'altitude.

A l'Est de Central, les commerces laissent peu à peu place à des immeubles résidentiels. Il s'agit d'Eastern Hong-Kong, un district résidentiel pour cadres corpos moyens. Un district chiant à mourir. 

La partie Sud-Est de l'île est une zone montagneuse sur laquelle il est difficile de bâtir quoi que ce soit. En conséquence, on y trouve essentiellement des résidences de riches et des terrains de randonnée.

Au Sud-Ouest, on trouve Aberdeen. Célèbre pour accueillir le QG de Wuxing, la Wuxing Skytower, le "petit port de pêcheurs" d'Aberdeen est tout de même une ville d'une centaine de milliers d'habitants. Alosr certes, comparé à d'autres villes Hong-Kongaises, c'est peu. Certes, il y a les pittoresques villages de barques et certes le mana y est non seulement stable mais même abondant, mais Aberdeen reste malgré tout une bonne ville pleine d'activité. Si l'on s'en éloigne, on arrive à des côtes moins denses, avec des villages côtiers comme il y en a partout dans le monde, avec leurs plages, leurs restaurants et leurs boutiques.

Aberdeen pourrait aussi bien s'appeler Wuxing-ville. Une bonne partie de la population locale travaille pour Wuxing et le reste travaille parce que Wuxing le veut bien. En conséquence, le crime organisé a du mal à s'y faire une place. Il était présent à l'arrivée de Wuxing, mais suite à un subtil jeu de la part de la mégacorporation, les leaders qui n'ont pas rejoint ses rangs se sont vus tout retirer, et certains ont même perdu la vie. Depuis, la Triade d'Aberdeen est plus proche d'une filliale de Wuxing qu'autre chose, et aucune des autres Triades Hong-Kongaise ne la reconnaît comme telle.

Voilà pour les grandes lignes. Pour le reste, on verra probablement ça en jeu, aussi en fonction de ce que vos personnages sont censés connaître.

Hier, Kyomi a suggéré de faire une soirée HK cette semaine. Idéalement le concept serait un film (Long Arm of The Law, qui est un excellent exemple pour un paquet d'éléments que j'aimerais avoir dans la campagne) + une discussion rapide sur le concept.

De mon côté, je suis pas dispo jeudi, mais c'est bon le reste de la semaine.

Et je ne suis en fait pas dispo ce soir. Donc soit Géno peut débloquer son mercredi soir, soit on repousse ça à la semaine prochaine.