J'en parlais avec tyty samedi et je suis bien d'accord. Quelques bouts de scènes potables, mais vraiment pas au niveau tout le reste du film. Au final moins bien que le 1 (qui avait aussi des défauts, mais d'un tout autre niveau).
En passant, j'ai revu les deux derniers Batman en 2 jours. Enfin, revu le 2 et vu le 3 pour la première fois. Au final, je trouve le second franchement meilleur que le troisième. Enfin, c'est surtout que le 3e est assez prévisible et pas super original. Le 2nd était quand même plus sombre, même s'ils juxtaposent un peu trop de personnages "canon" et que Harvey est bien moins intéressant que le Joker.
"Avec mon mépris, vous aurez mon poing dans la gueule qui que vous soyez, quelques muscles que vous puissiez transporter, quelle que soit la connerie, en même temps que les muscles, que vous puissiez transporter." Claude François.
Si jude était critique de film ce serait trop bien. Elle aurait son propre journal et sur les affiches de pub en ville on aurait des portraits de Johny Depp et consortss, en grands, en beaux, en maquillés, en photoshopés et entourés de "un film révolutionaire - Première", "une odyssé cinématographique - Télérama", "HIIIII - Jude Magazine".
Côté casting, Gang Squad se pose là : Ryan Gosling, Sean Penn, Emma Stone, Josh Broslin. Maintenant je suis pas convaincu par un énième film sur le sujet qui n'a pas l'air d'amener grand chose de nouveau. Si Lawless n'a pas réussit là, j'ai du mal à avoir de l'espoir pour celui-ci. Après pour les acteurs, peut être en DVD.
Déjà 2h c'est long. Je les ai vraiment senties passer. Je ne saurai pas vraiment dire à quel(s) moment(s) du film il y a des longueurs, mais il y a quand même eu des fois où on a envie de regarder sa montre.
Et le truc qui m'a vraiment gênée, c'est le traitement des personnages féminins. Il y a 2 rôles féminins principaux, la blonde ne sert à rien à part se faire enlever, elle n'a pas vraiment de caractère, franchement on ne s'y attache pas. Stone essaie de la rendre sympa avec le côté "pauvre petite fille riche dont les parents ne s'occupent pas", mais ça ne prend pas.
Le gachis, c'est le personnage de Salma Hayek. C'est censé être une femme forte, qui dirige un cartel, une femme de pouvoir, et en fait on se retrouve juste avec une c**** hystérique.
Par contre je ne suis pas d'accord avec Geno sur la sous-utilisation de Del Toro. On le voit quand même partout, tout le temps. Et c'est vrai qu'il est très bon.
Alors comme ça Taken 2 était tout pourri? Ho la la, ça alors quelle surprise, je l'avais pas du tout vu venir...
Il FAUT que tout le monde aille voir God Bless America.
Les 5 premières minutes sont juste hilrantes, le reste du film reste très drôle, le scénar est juste impeccable, on est à la fois mort de rire mais ça n'empêche pas de bien ressentir le malaise que le réal essaie de faire passer.
Et les acteurs... Je suis amoureuse (ouais encore), et cette fois c'est de Roxy. J'espère qu'on reverra beaucoup cette actrice par la suite, elle est géniale!
Je serais curieuse de savoir comment le film a été perçu aux États-Unis.
Passons à un autre film, toujours du très très bon: looper!
Dans le futur, la machine à voyager dans le temps n'a pas encore été inventée, mais dans 30 ans elle le sera..."
Voilà le constat de base. On suit un mec qui est donc "looper", c'est-à-dire qu'il est employé par la mafia du futur pour tuer et faire disparaitre les corps qu'on lui envoie dans son présent. Un jour il se retrouve face à lui-même, et là, tout commence à partir en couille.
Que dire? Un réalisateur qui connaît son affaire (ne me demandez pas son nom, pour moi c'est un illustre inconnu), des acteurs très justes (et Joseph avec les yeux de Bruce Willis) et une histoire passionnante et moins mind fuck qu'Inception. Rajoutez à ça des méchants pas vraiment méchants (ils font juste leur boulot), des gentils avec des actes très (très) discutables, une histoire d'amour résumée en 5 minutes et toujours mieux que Twilight, à côté de ça PAS d'histoire d'amour romantico-mièvre inutile. Et un gamin à la fois flippant et attendrissant. Ho, et même du plan nichon (mais ils sont tous petits).
Lorsque le générique de fin a commencé, je me suis dit "Noooonnn, ça peut pas se finir maintenant, j'en veux ENCORE, j'en n'ai pas eu assez". Pourtant, je dois bien reconnaître que la fin tombe à pic, c'est juste celle qu'il fallait.
Bref, foncez!
Alors en fait, The Killer Inside Me n'a pas été réalisé par Ben Affleck. Son premier film c'était Gone Baby Gone (mais aussi avec Casey Affleck, ta confusion doit venir de là).
Gordon-LeVitt. C'est un V, zut pas un W. Pourquoi tout le monde fait l'erreur, en particulier à l'oral?
Ca y est, on l'a perdue.
Je confirme, totalement. Et il y a de fortes chances que la totalité de mes fonds d'écran change incessamment sous peu.
Si l'occasion se présente je ne l'éviterais sûrement pas...
C'est triste comme certaines personnes peuvent baisser dans votre estime.
Looper c'était nul! Et puis Joseph c'est un mauvais acteur.
Bref, ce matin j'ai failli tuer mon chef de projet.
Un film de gangser plutôt sympa, avec un très bon casting et une réal surprenante mais bien foutue et efficace. Pas le film de l'année pace qu'il n'y a pas vraiment de surprise et des seconds rôles sous-exploités (Ray Liotta et James Gandolfini). Et par moment l'impression que certains dialogues sont du sous-Tarantino, mais avec moins de talent.
Ceci dit, on ne s'ennuie pas devant, c'est un bon divertissement. ames sensibles s'abstenir tout de même, il y a cecrtaines scènes de pétage de gueule ou d'exécution pas du tout édulcorées. Et c'est totalement immoral, et ça c'est cool.
Spoiler: Highlight to view
Mais quand même, remettre Ray Liotta dans un film mafieux juste pour lui donner 10 minues à l'écran c'est dommage (et gaché).
Alors à ma p'tite critique : The Hobbit version 2D
Beau spectacle, Peter n'a pas pu s'empêcher de rajouter des scènes et des persos qui pour l'instant n'apportent rien à l'intrigue, mais qui devraient se faire dégomer dans la bataile des 4 armées.
Bref, 2H et quelques pour aller de Hobbiton aux repéchage par les aigles, c'est quand même beaucoup, mais si je n'ai pas trouvé de longueur.
La chose la plus satisfaisante, c'est qu'il n'a pas dénaturer l'esprit de Tolkien et surtout les personnages, comme dans le volet 2 de LoR.
Par contre, va falloir que je me refasse le bouquin (Bibliothèque verte datant de la sortie du dessin animé) pour me remémorer comme se passe vraiment la transition entre les Troll et Rivendell.
A+
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
La mise en scène met bien l'accent sur l'atmosphère, un peu à la manière de La Nuit Nous Appartient. Le cadrage, la photo, le travail sur le son sont tous très intéressant. Je proteste quand même sur la critique des dialogues de Jude. Ceux de Killing Them Softly ne sont pas plus sous-tarantinesques que ceux des Affranchis. Il ne rentrera pas au panthéon, mais ça reste un vrai bon film.
Alors je l'ai pas vu mais rapport à Bilbo le hobbit le peu que m'en a raocnté un colloc' l'ayant vu je suis très très sceptique quand au "pas dénaturé". Si j'ai le temps et le courage d'aller le voir j'irai.
En fait il ne m'a raconté qu'un passage en détail : les trolls.
Spoiler: Highlight to view
Et quand Jackson remplace gandalf faisant de la ventriloquie pour semer la zizanie entre les trolls jusqu'à ce que l'aube arrive et Gandalf qui arrive en mode "vous ne passerez paas" et gueulant "que l'aube vous foudroie" avec des effets de lumière autour de son bâton et l'aube qui se lève comme s'il l'avait appelée, il y a un monde...
Pour le reste il m'a décrit une ambiance pleine d'action et de moments épiques. Or pour moi Bilbo tiens beaucoup plus du comte féérique, avec une sobriété et un humour tout britanique, qui donne alors toute sa force à un final grandiose. Enfin bref je se suis déjà aigri et entre ce que le film à l'air d'être réellement et le côté auto-réalisant de ce genre d'atittude, je sens que ça va pas s'arranger...
Amha, il faut bien garder que c'est une adaptation pour le cinéma, pas une retranscription. J'ai entendu parler de pas mal de "petites trahisons", mais la plupart m'ont paru avoir du sens dans un film. Je m'explique :
- Déjà, Jackson a pris le parti pris de rallonger la sauce (ce qui n'est pas forcément pour me déplaire). Apparamment, chaque escarmouche, chaque moment d'aventure à peine mentionné dans le bouquin est montré et rallongé pour en faire des scènes à part entière. Y compris des trucs qui n'arrivent pas aux personnages principaux. Bref, de ce point de vue, il s'agit plus de développer l'univers pour le non-initié qu'autre chose. Et peut être même de faire plaisir au fan suffisamment relax pour apprécié les "what-if".
- Ensuite, il semblerait que Jackson ait pas mal changé certains personnages, à commencer par Bilbo, comme le montre le passage des trolls. Sauf qu'autant j'adore le Bilbo du bouquin, autant il m'aurait cassé les couilles en film. Bilbo en trilogie ? Ca veut dire que l'attaque des araignées arrivera en fin de 2ème film ou dans le 3ème. Je veux pas attendre jusque là pour que le personnage principal devienne proactif. Si il reste un parasite pendant 5h de films, Thorin devrait le virer à coup de pieds au cul.
Bref, une fois encore, c'est sans l'avoir vu, mais j'irai le voir en m'attendant à voir un film, et pas un bouquin animé comme certains le voulaient.
Alors c'est pas un bouquin animé, loin de là, et Bilbo est un poil moins inutile que dans le bouquin. La preuve, c'est que Thorin le félicite à la fin du film, juste avant la dernière réplique qui tue ... "Maintenant le pire est derrière nous ..."
C'est vrai que des scènes ont été faites avec des simples phrases du bouquin, et j'ai bien apprécié le conseil des mages ...
Quand au passage avec les trolls, certes il n'est pas "canon" mais tout à fait acceptable, et pas si mal ficele, j'ai vu pire autour de certaines tables de jeu !
Il y a des scènes d'actions mais ne pas oublier que c'est un blockbuster qui doit rivaliser avec "The Avenger", donc se faire 2 H de paysages bucoliques ou pas avec 13 nains, un mago et un hobbit qui avance ...
A+
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
Il y a des scènes d'actions mais ne pas oublier que c'est un blockbuster qui doit rivaliser avec "The Avenger", donc se faire 2 H de paysages bucoliques ou pas avec 13 nains, un mago et un hobbit qui avance ...
Certains disaient la même chose du Seigneur des Anneaux.
J'ai rien contre la version Peter Jackson du seigneur des anneaux à part le 2 qui dénature complètement le personnage de FARAMIR et son choix de faire passer Frodon par Osgiliath ...
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
Il est vraiment chouette Le Hobbit. Plus "enfantin" que la précédente trilogie c'est vrai, moi ça me va, c'était le cas du bouquin ; ensuite j'aurais préféré plus de sobriété sur les scènes d'actions, mais bon, ça passe, mon seul vrai reproche est le choix du traitement de la scène des énigmes dans le noir : la scène est filmée dans une très légère pénombre, alors que de mémoire dans le bouquin l'obscurité est totale, ce qui la rend bien plus angoissante. Évidemment, une obscurité totale, sur écran, c'est pas top, mais bon, en montrant juste de vagues reflets ou des contours à peines éclairés, ça pouvait rendre très bien tout en étant nettement plus efficace. À mon sens, ils ont fait primer l'envie de "montrer du Gollum" sur ce qui fait l'essence d'une des scènes les plus marquantes du bouquin. C'est dommage.
J'ai été très agréablement surpris par les nains, ils rendent mieux qu'en photo, et Thorin est remarquable. La critique l'a défavorablement comparé au personnage d'Aragorn, je le trouve pourtant nettement plus intéressant et riche.
Ah lala... Mieux vaut que je ne me lance pas dans une grande diatribe contre le Seigneur des Anneaux, étant un vieux fanboy de merde...
Pour Le Hobbit, en effet avoir Bilbon qui se plaint sur plus de 4h de film (en imaginant que les araignées soient dans le milieu du 2è film, vu que le premier durait déjà 2h50...), ce serait possiblement horrible. Et donc au contraire, passés les premiers stress, il devient Super-Flegmatique, le super-héros anglais parfait, qui est juste incommodé de la présence et attitude de Gollum... Une scène qui m'a vraiment déçue, tant j'attendais de la finesse dans son traitement et pas une repompée de LotR 3, où il se fait des dialogues mi-comiques tout seul...
Radagast... C'est un choix de la direction d'en faire... ça. Pourquoi pas. Le gobelin obèse... pourquoi pas. Ça fait beaucoup de "pourquoi pas".
Il parle aux oiseaux comme les princesses Disney! Et il a un traineau de lapins! Un traineau de lapins quoi!!! Et "hoooo mon pauvre petit copain hérisson (qui s'appelle Sebastian!!!) quivamal je vais te soigner" et tous ses petits copains hérissons qui viennent le consoler... Mais c'est des ewoks ou quoi? Je suis désolée Mr. Jackson mais ON NE MET PAS DES PUTAINS D'EWOKS DANS TOLKIEN MERDE!!!
Et je ne parle pas de la scène Elrond/Saruman/Galadrielle qui n'existe pas. Non, parce que bon, franchement Galadrielle beaucoup trop complètement évaporée, éthérée, "je n'appartient pas à ce monde' mais on voit bien qu'elle se prend les pieds dans sa robe pas pratique.
Bref, il m'a perdue à Radagast mais j'ai raccroché à Gollum qui lui je dois dire est très réussi. Malgré trop de lumière.
"Oui, ba c'est un nanard de Tolkien". EXACTEMENT! Et on ne fait pas un nanard avec Tolkien!
Et bien moi plutôt que d'aller voir le Hobbit je suis allé voir LesMondes de Ralph et c'était très sympa. Ca vaut pas un Monde de Némo mais ça se rapproche d'un Toy Story. C'est un peu le même principe mais avec les personnages d'une salle d'arcade et donc y a un côté "8bit heroes : le film" très amusant. Et il passe même en VF. Autre plus : l'histoire se tient très bien, au début ils utilisent plein de perso de licence (et la réunion du club des méchants anonymes présidés par le fantôme de Pacaman, avec Bowzer, Bison, Zanguief, le méchant de Sonic, ... est franchement super fun) ce qui met bien dans l'ambiance, les personages de vieux jeux se déplacent de manière bizarre mais bien rendue en 3D, ... Bref de manière générale le rendu "aventure dans des jeux vidéos très différents" est bien rendus, c'est drôle et on s'ennuie pas.
En effet "Les Mondes de Ralph" m'a agréablement surpris... Le souci étant quand même la trame de fond et les morales, qui sont vraiment toujours les mêmes chez Disney... Par contre, l'emballage est très joyeux, et fait ressortir les mémoires des dénommés retro-gamers et joueurs d'arcade en nous (faut dire qu'hier je jouais encore à Secret of Mana sur émulateur... donc bon, je suis relativement touché par le phénomène).
Pour revenir sur la bombe hobbitonne du moment, en effet Radagast est un parti-pris extrêmement dur à assimiler... J'ai décidé d'y voir la licence artistique à son plein, mais en effet un de mes amis m'a dit en substance : "j'ai presque tout aimé sauf l'incursion "Bambi au Magicien d'Oz" pour Radagast" et je peux le comprendre...
Ben moi je viens de voir Intouchables, des siècles après tout le monde, et c'était pas mal du tout (et comme ça je ne paye pas Canal QUE pour le rugby :D )
La Traversée du Temps de Mamoru Hosada, c'est bien. Je vous déconseille de lire les résummé de Wikipédia ou allociné. D'une part pour les spoils, d'autre par parce que ça n'est pas flatteur; Il faut dire que le pitch est d'un premier abord peu original. Disons qu'il s'agit d'histoires de voyages dans le temps et de lycéens japonnais. J'ai appris à posteriori que c'est la suite d'une nouvelle écrite dans les années 50 racontant l'histoire (très similaire) de la tante de l'héroïne (point de détail qui permet de bien comprendre un ou deux dialogues et sous entendus). C'est bien animé, bien doublé (en VO en tout cas) et c'est tout simplement beau. J'ai rarement vu de films de romances qui m'aie vraiment plus, mais celui-là en fait parti. J'en dirais pas plus parce que je sais pas vraiment bien présenter au delà
Ca fait un moment, alors je vous fais un tir en rafale.
Argo : De la tension tout du long, un Affleck qui s'efface devant ses seconds rôles et qui confirme son talent de réal', pour un film d'espionnage "en mode dégradé" qui fait revivre cette joyeuse époque pendant 2h. 4/6 ou 5/6, mon coeur balance.
End of Watch : Du South Central version Antoine Fuqua, avec moins de talent. Un bon petit film, mais qu'on oubliera vite avec Training Day et Dark Blue. 3/6.
Le Capital : Comme beaucoup de comiques (sauf Bigard), Gad nous donne envie de le revoir dans des rôles dramatiques, mais Costa-Gavras n'arrive pas à remonter au niveau du Couperet. 3/6.
La Chasse : J'ai plus envie de voir l'arrière-pays danois. Trop peur de me faire accuser de pédophilie et de me faire maltraiter par mes voisins. Pauvre Mads Mikkelsen. 4/6.
Royal Affair : Mads Mikkelsen se venge en baisant une reine et en essayant d'ouvrir le Danemark aux Lumières. Il ne réussira qu'à titre posthume. Pauvre Mads Mikkelsen. 5/6.
Le Roi du Curling : On change totalement d'horizon avec la Norvège qui tente de faire son Big Lebowski. Et même si ça n'atteint pas le génie des Cohen, ça reste quand même con au possible, hilarant et absurde. 5/6.
Le Hobbit : C'est effectivement un "nanard de Jérôme Ramon Rafiq Tolkien". On sent bien que Jackson s'était retenu pendant 3 films, et il peut enfin se lâcher. Un traîneau à lapin, des scènes WTFJackson, mais pas de carambolages de diplodocus ou d'accouplements de zombies. J'étais très déçu. Mais j'ai quand même bien rigolé. 3/6. Ou 4 si on a la connerie avant de le voir.
Jack Reacher : Tom Cruise est un super-héros. Les femmes se pâment, les hommes baissent les yeux, et sa gloire est établie. (Je me demande si il copierait pas un poil Sam Axe...). En plus, le matériau d'origine (une sorte de roman de gare américain type SAS) est franchement pas terrible. Dommage, parce que si on arrive à ignorer le vernis Cruisesque crispant et les grandes lignes resucées, Christopher McQuarrie arrive à la rescousse pour sauver les meubles. Scénariste d'Usual Supect, de Valkyrie et réal/scénariste de Way of the Gun, Chris arrive à nous proposer un petit polar sec, nerveux, et plus malin que la moyenne. Les méchants sont plutôt malin, les dialogues de la niaque, y a pas mal de bonnes idées et les scènes d'actions râpent bien sous la langue comme on aime, sans musique et sans gloriole. 4/6 (ou 2/6 si vous n'arrivez vraiment pas à digérer Tom).
Ah oui c'est vrai que je suis allé au cinéma récemment.
Les bêtes du sud sauvage : une gamine et son père dans un bidonville au sud de la digue protégeant la nouvelle orléans, avant et après Katrina. Un troupeau d'Auroch passe par là. La photo est niquelle, la caméra le serait aussi sans les apssages à l'épaule. Les acteurs sont super et surtout la gamine du haut de ses 6 ans est à couper le souffle de charisme. Pour le reste.. et bien je suis assez déçu. On m'en avait dit le plus grand bien, un conte magnifique, doux-amer. Moui. Non c'est vrai qu'il y a des passages très beau, très forts, une poésie certaine. Mais j'accroche pas aux histoire embellissant des vies de merdes au nom du courage, passant outre tout en le montrant ce qu'elles ont de pire (ou presque) parce que il y a quelque bons côtés et de la volonté. La vague morale écolo ne vient rien gâcher, mais n'apporte pas non plsu grand chose.
Au final je met un 3/6 pour la qualité technique et parce que je me suis pas ennuyé. Pour ceux qui ont vu le terrible et de mon point de vue horrible Tideland de Terry Gilliam, y a de ça mais en vachement plus light, avec de la poésie et des sourirs en plus (j'ai pas envie de me pendre à la fin quoi).
Bon ben toujours sur ma lancée Mamoru Hosada j'ai vu Summer Wars dont on m'avait dit le plus grand bien (j'arrive plus à retrouver où mais il me semble que Kyomi avait aimé, au moins pour les aspectcs cyber). Et ben je suis tout déçu et je l'ai même pas finit. Alors visuellement c'est super bien foutu, y a à pas à dire.
Mais après le thème du réseau social genre FaceBook puissance 10 contrôlé par une super IA de la mort ne sert qu'à justifier une énième redite de thèmes archi classiques d'animé, avec de la baston shonen sans grand chose de plus dans le monde virtuelle et de la comédie familiale qui sauve le monde IRL. Bref un bel emballage pour un pot pourri de trucs ultraclassiques avec une bonne dose de naiserie (malgré que eprso et scène sympa) et sans grand intérêt.
Jack Reacher : à peu près comme Géno (si si), sauf que je surkiffe Rosamund Pike et Robert Duvall. Du coup je peux oublier Tom Cruise peinard.
Django : c'est bien fait, mais rien de nouveau. Christoph Waltz fait du Christoph Waltz, Tarentino fait du Tarentino, et moi j'étais pas très loin de me faire chier.
L'homme aux poings de fer : nettement moins bien léché et d'autant plus marrant, un film de kung fu se réclamant ouvertement de Kill Bill. Il est d'ailleurs produit par Tarentino et autre parenté avec Django, le héros est aussi noir qu'inexpressif. Vu à l'Orient-express (a.k.a. "la dernière semaine"), à noter l'humeur particulièrement bonne du public.
Les bêtes du sud sauvage : c'est cradingue, c'est plutôt beau, c'est bourré de bons sentiments assaisonnés d'un discours ambigu (ça pourrait s'appeler "radicalisme hippie"), c'est très prévisible, et un peu indigeste au final.
Je ne m'y attendais (presque) pas, mais je suis fait un peu chier. D'habitude, j'aime bien ce qu'il fait (surtout There Will Be Blood) même si certains films me laissaient dubitatif (Magnolia). Mais là, je ne sais pas si c'est le manque de continuité ou juste moi, j'ai bien senti les longueurs. Il faut bien admettre que la réal est excellente et que les acteurs sont tous parfaits, du duo Phoenix-Hoffman au plus petit second rôle. Mais l'histoire elle même ne m'a pas emballé, sans doute à cause de ses va-et-vient entre description de la scientologie et étude de la relation entre les deux hommes. On n'approfondit pas assez l'un ou l'autre, et ça m'a un poil déçu.
4/6, parce que les acteurs sont quand même formidables.
Personne n'a encore vu Jango? Et bien allez de suite corriger ça ! Parce que c'est du très bon Tarantino, bien meilleur que Inglorious Basterd. Il s'attaque au western avec une floppée d'acteur incroyables (Waltz, Di Caprio, L. Jackson, Fox, ...) et entourés de second rôle haut en couleurs. C'est super fun, bien filmé, les dialogues sont très bien, bref c'est que du bonheur ! 6/6 parce que j'ai passé une très bonne soirée avec ça !
Pour l'instant, toutes les séances sont complètes 1h avant (moment où je peux prendre des places avec ma carte). Ce soir, ce sera donc soirée nanard, avec Le Dernier Rempart.
Je développerai demain, je passe juste pour dire que Le Dernier Rempart c'était très très fun.
Je m'attendais pas à un tel délire, avec des moments WTF, un Arnold vraiment vieillissant, des gags qui marchent pas mal, et de l'action trash comme on aime. C'est pas le film du siècle, mais c'est un très bon retour à l'écran pour le Chêne Autrichien.
EDIT____________________
Nous disions donc...
Le Dernier Rempart
On s'attendait à un film un poil sérieux, dans le style des actionneers américains actuels, et on a été bien surpris. Après une 1ère 1/2h d'exposition distrayante, on plonge vraiment dans le coeur du sujet : le nanard des années 90.
C'est clairement moins cheap que la vieille époque, mais à peine moins kitsch. Le méchant est ridicule avec sa mèche décoloré, et son plan est fabuleusement con et grandiloquent. Les faire-valoir du héros sont incapables au possible et les seconds rôles tous débiles. Les dialogues réussissent avec panache à tomber aussi bas que ceux de Commando ou de Running Man. Un vrai bonheur...
Quand au film dans son ensemble, c'est tout à faire regardable. Les scènes d'action sont musclées, et l'humour fonctionne assez bien. Le réal' du 1er Fast&Furious prend plaisir à se pasticher lui-même (on atteint parfois le niveau de Torque, pour les connaisseurs). Et on même parfois des impressions de Hot Fuzz à l'américaine (lire : nettement moins drôle et malin, mais beaucoup plus pétaradant).
Et bien sûr, le plus-value production sur lequel tout le film est basé... ARNOOOLD. (je ne peux l'écrire que comme ça, dsl) Ca ne fera pas ça à tout le monde, mais j'emmerde l'objectivité. Son accent pourrave, ses mouvements de caterpillar arthritique, ... Putain, je pensais pas que ça me manquait autant. D'autant que, pour une fois, le comeback est plutôt bien géré. On est loin des blagues débiles de Terminator 3 ou du fan service "clins d'oeil et coups de coude" de Expendables. ARNOOOLD (j'avais prévenu) est vieux. Il a besoin de lunettes, quand un méchant lui sort son MMA il se contente de le tabasser très fort, et à voir sa peau de vieille tortue centenaire sur son crâne de néanderthal, on dirait un putain de dinosaure. Oui, c'est ça, Schwarzie est un T-Rex humain. Ou un krogan, j'hésite...
3/6 pour le film, parce que l'action est quand même pas mal. 5/6 si on jette son cerveau et son objectivité par la fenêtre avant d'entrer dans la salle.
Zero dark Thirty est vraiment chouette. Ultra tendu même si on connaît la fin, nous mettant vraiment dans le bain, on y retrouve les qualités de "Démineurs" avec de la profondeur en plus. La scène de l'assaut final est particulièrement remarquable en tant que scène d'action, parce que jouant son effet à plein tout en ayant rien à voir tant niveau rythme que codes avec ce qu'on voit généralement au cinéma. Ensuite, on peut se poser des questions sur l'éventuel discours (s'il y en a un…) derrière le film, mais je ne crois pas que ce soit vraiment le sujet : le film présente sa version de faits sélectionnés et mis en relation, il y a donc forcément un point de vue, un jugement, mais je ne suis pas sûr qu'il vise à nous le faire partager.
Comme beaucoup de Tarantino, il y a des longueurs. Le film dure quand même 2h45, et par moments on les sent passer. En plus de ça, le film étant un western, je n'ai pas toujours retrouvé le "schéma" habituel de Tarantino 1/4H de dialogues WTFesques suivis par 5 minutes de violence totalement décérébrée. Et ça m'a un peu manqué. Et niveau rôles féminins, c'est franchement pas terrible, entre la femme de Django demoiselle-en-détresse-qui-a-besoin-d'être-sauvée et la soeur qui-sert-à-rien.
Malgré ça, j'ai quand même apprécié le film, il y a des passages très drôles ("tu veux dire que tu as choisi de t'habiller comme ça?") et surtout Samuel L. Jackson dans un rôle formidable A côté de lui Christoph Waltz est encore une fois très bon et DiCaprio est un très bon méchant. Du coup, il faut bien avouer que le personnage de Django fait un peu pale figure (haha, quel humour) après de ces trois-là.
Et au final, le personnage le moins raciste du film c'est l'allemand. Et son cheval est fun aussi (même si moins que Maximus).
Django : Je m'attendais au rythme en dent de scie des westerns spaghettis, ça ne m'a donc pas trop surpris même si j'aurai pu m'en passer. J'ai plus jubiler grâce au jeu des acteurs (Dicaprio ! Jackson ! Don Johnson !) que grâce à l'histoire. Bien sûr, les cadrages sont excellents, et mes yeux se sont sentis chouchoutés, mais j'ai plus mon pris mon pied que devant Inglorious Basterds, la faute au rythme western spaghetti, justement. 4/6, parce que c'est quand même un bien bon film, nettement au dessus de la moyenne, même si on y tue pas de nazis.
Ah, et je m'insurge contre la remarque de Jude. La violence de Tarantino n'est jamais dérécébrée.
Zero Dark Thirty : Jack, je ne pense pas qu'il y ait un discours quelconque de la part de Bigelow. Ce n'est pas son habitude de juger, elle ne fait que montrer. En dehors de ça, je suis d'accord avec toi (C'est de plus en plus courant, que nous arrive t il ?!). C'est un film d'espionnage qui m'a fasciné pour son illustration chiante et procédurière (et sans doute plus réaliste que d'habitude) du boulot d'analyste. Ca prend des années, ça se fait sur des théories bancales, on est jamais sûr de rien, et de temps en temps on subit des crises de stress hystérique quand ça part en couille sur le terrain. J'ai bien aimé la personnalisation de l'amérique à la poursuite de son obsession à travers le personnage de Maya, et encore plus l'absence de tact sur les méthodes de renseignement ou opérationnelles dans ce milieu. Car oui, l'attaque de la villa est à l'opposée de ce que fait Hollywood. 20 commandos, 2 hélicos, contre 4 couillons quasi-désarmés et leurs familles, c'est pas glorieux. Et on retrouve cet aspect lent, chiant et procédurier. Pourtant, jusqu'au bout, Bigelow réussir à maintenir la pression comme peu savent le faire (je pense à Bryan Singer, notamment). 5/6, parce que j'ai adoré cette approche désenchantée d'une obsession bien futile.
Je suis étonné du nombrede gens qui ont préféré Inglorious Bastard à Django. Certes il y a des longueurs dans celui-ci (mais pour ma part tout en ayant senti la longueur je me suis pas ennuyé, donc m'ammuser longtemps en me pose aucun problème.), mais contrairement à Inglorious Bastard il n'y a pas de scènes entières qui soient chiantes. Ou sans aller jusqu'à chiantes d'un intérêt tout limité, comme une bonne partie de l'histoire du personnage de Mélanie Laurent.
Après oui Jamie Fox est un peu effacé par des seconds rôels hauts en couleurs alors que lui est plus en retenue (mais bon, c'est Siegfried) et c'est un peu dommage. Par contre si je me suis fait la même reflexion sur sa copine-en-detresse (mais bon c'est brunhilde), j'ai beaucoup aimé el rôel de cruche absolue de la soeur.
Attention, je me suis bien amusé à voir Django, et il est à mon sens aussi bon que Basterds. Simplement, le rythme d'un western spaghetti est un peu en dent de scie, avec souvent 4-5 chapitres à l'histoire. Comme le dernier chapitre après l'affrontement avec Candie, une structure impensable dans un film "classique". Alors que le rythme "12 salopards" de Basterds est calme pendant les deux premiers tiers, puis montent crescendo jusqu'au finale à partir du début de l'opération (la scène de la cave dans Basterds). Le ressenti de montée et d'apothéose est donc logiquement plus prenant dans Basterds que dans Django, mais c'est purement technique à mes yeux. Bref, j'ai préféré Basterds, mais c'est purement personnel, pas un jugement de valeur.
Et puis moi j'ai été très perturbée à chaque fois que j'entendais parler de Candyland, je ne pouvais pas m'empêcher d'entendre un petite voix aigue qui disait "Hey Charlie, Go to CandyMountain Charlie", d'où des fous rires totalement déplacés à certains moments du film.
@Geno : tu veux dire que Django et IB sont aussi MAUVAIS l' un que l'autre! Enfin, pour des Tarantino s'entend.
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Qui est fait pour la tragédie et la souffrance absurde? Personne. La tragédie de l'homme qui n'était pas fait pour la tragédie, c'est la tragédie de tout homme.
Désolé, je ne fais pas partie de ces gens qui renient les réals comme Tarantino, Ritchie ou Boyle parce qu'ils veulent essayer d'autres choses après leurs débuts. Mais je ne t'en veux pas, tu fréquentes trop Hush.
Je suis pas comme ça non plus. J'adore Boulevard de la mort et j'ai pas non plus renié Tarantino. Juste, faut remettre les choses à leur place. Il a fait ses chefs d'œuvre comme Léo a fait la This is the end, on le reconnaît sans pourtant cesser d'apprécier ce qu'ils ont fait ensuite.
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Qui est fait pour la tragédie et la souffrance absurde? Personne. La tragédie de l'homme qui n'était pas fait pour la tragédie, c'est la tragédie de tout homme.
Je sais, je taquine. Quoi qu'il en soit, on ne peut pas nier que Basterds ou Django soient quand même de bons films, même si lui a fait mieux. D'où le 4/6. Le reste, c'est du goût personnel.
J'en parlais avec tyty samedi et je suis bien d'accord. Quelques bouts de scènes potables, mais vraiment pas au niveau tout le reste du film. Au final moins bien que le 1 (qui avait aussi des défauts, mais d'un tout autre niveau).
En passant, j'ai revu les deux derniers Batman en 2 jours. Enfin, revu le 2 et vu le 3 pour la première fois. Au final, je trouve le second franchement meilleur que le troisième. Enfin, c'est surtout que le 3e est assez prévisible et pas super original. Le 2nd était quand même plus sombre, même s'ils juxtaposent un peu trop de personnages "canon" et que Harvey est bien moins intéressant que le Joker.
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Haaannnn
Awake and alive.
L.
Oui, c'est un indien.
"Avec mon mépris, vous aurez mon poing dans la gueule qui que vous soyez, quelques muscles que vous puissiez transporter, quelle que soit la connerie, en même temps que les muscles, que vous puissiez transporter." Claude François.
Jax Teller pilote des Evangelion pour Stringer Bell, et Cthulhu s'est rasé la barbe. Mais WTF Pacific Rim ?
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
HIIIIIIIIIIIIIIII
ça sort quand?
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L.
Si jude était critique de film ce serait trop bien. Elle aurait son propre journal et sur les affiches de pub en ville on aurait des portraits de Johny Depp et consortss, en grands, en beaux, en maquillés, en photoshopés et entourés de "un film révolutionaire - Première", "une odyssé cinématographique - Télérama", "HIIIII - Jude Magazine".
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Le chemin des mots
Le plus important : featuring GladOS pour l'IA militaire.
One : The show must go on
Two : Well... forget about two...
Côté casting, Gang Squad se pose là : Ryan Gosling, Sean Penn, Emma Stone, Josh Broslin. Maintenant je suis pas convaincu par un énième film sur le sujet qui n'a pas l'air d'amener grand chose de nouveau. Si Lawless n'a pas réussit là, j'ai du mal à avoir de l'espoir pour celui-ci. Après pour les acteurs, peut être en DVD.
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Le chemin des mots
Non, en ce moment je suis amoureuse de Joseph Gordon-Levitt. Et je suis capable de faire des critiques de film un peu mieux construites que HIIIIIIIII
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L.
C'est vrai que "haaaaan" c'est beaucoup plus développé. Il y a 50% de lettres différentes en plus.
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Le chemin des mots
Awake and alive.
L.
Ce qui est bien avec toi, c'est que tu pars pas du tout au quart de tour...
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Je sais...
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Tin tintintintiinn
Et sinon, Cogan Killing them softly
Un film de gangser plutôt sympa, avec un très bon casting et une réal surprenante mais bien foutue et efficace. Pas le film de l'année pace qu'il n'y a pas vraiment de surprise et des seconds rôles sous-exploités (Ray Liotta et James Gandolfini). Et par moment l'impression que certains dialogues sont du sous-Tarantino, mais avec moins de talent.
Ceci dit, on ne s'ennuie pas devant, c'est un bon divertissement. ames sensibles s'abstenir tout de même, il y a cecrtaines scènes de pétage de gueule ou d'exécution pas du tout édulcorées. Et c'est totalement immoral, et ça c'est cool.
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L.
Alors à ma p'tite critique : The Hobbit version 2D
Beau spectacle, Peter n'a pas pu s'empêcher de rajouter des scènes et des persos qui pour l'instant n'apportent rien à l'intrigue, mais qui devraient se faire dégomer dans la bataile des 4 armées.
Bref, 2H et quelques pour aller de Hobbiton aux repéchage par les aigles, c'est quand même beaucoup, mais si je n'ai pas trouvé de longueur.
La chose la plus satisfaisante, c'est qu'il n'a pas dénaturer l'esprit de Tolkien et surtout les personnages, comme dans le volet 2 de LoR.
Par contre, va falloir que je me refasse le bouquin (Bibliothèque verte datant de la sortie du dessin animé) pour me remémorer comme se passe vraiment la transition entre les Troll et Rivendell.
A+
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
Killing Them Softly :
La mise en scène met bien l'accent sur l'atmosphère, un peu à la manière de La Nuit Nous Appartient. Le cadrage, la photo, le travail sur le son sont tous très intéressant.
Je proteste quand même sur la critique des dialogues de Jude. Ceux de Killing Them Softly ne sont pas plus sous-tarantinesques que ceux des Affranchis.
Il ne rentrera pas au panthéon, mais ça reste un vrai bon film.
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Alors je l'ai pas vu mais rapport à Bilbo le hobbit le peu que m'en a raocnté un colloc' l'ayant vu je suis très très sceptique quand au "pas dénaturé". Si j'ai le temps et le courage d'aller le voir j'irai.
En fait il ne m'a raconté qu'un passage en détail : les trolls.
Pour le reste il m'a décrit une ambiance pleine d'action et de moments épiques. Or pour moi Bilbo tiens beaucoup plus du comte féérique, avec une sobriété et un humour tout britanique, qui donne alors toute sa force à un final grandiose. Enfin bref je se suis déjà aigri et entre ce que le film à l'air d'être réellement et le côté auto-réalisant de ce genre d'atittude, je sens que ça va pas s'arranger...
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Le chemin des mots
Amha, il faut bien garder que c'est une adaptation pour le cinéma, pas une retranscription. J'ai entendu parler de pas mal de "petites trahisons", mais la plupart m'ont paru avoir du sens dans un film. Je m'explique :
- Déjà, Jackson a pris le parti pris de rallonger la sauce (ce qui n'est pas forcément pour me déplaire). Apparamment, chaque escarmouche, chaque moment d'aventure à peine mentionné dans le bouquin est montré et rallongé pour en faire des scènes à part entière. Y compris des trucs qui n'arrivent pas aux personnages principaux. Bref, de ce point de vue, il s'agit plus de développer l'univers pour le non-initié qu'autre chose. Et peut être même de faire plaisir au fan suffisamment relax pour apprécié les "what-if".
- Ensuite, il semblerait que Jackson ait pas mal changé certains personnages, à commencer par Bilbo, comme le montre le passage des trolls. Sauf qu'autant j'adore le Bilbo du bouquin, autant il m'aurait cassé les couilles en film. Bilbo en trilogie ? Ca veut dire que l'attaque des araignées arrivera en fin de 2ème film ou dans le 3ème. Je veux pas attendre jusque là pour que le personnage principal devienne proactif. Si il reste un parasite pendant 5h de films, Thorin devrait le virer à coup de pieds au cul.
Bref, une fois encore, c'est sans l'avoir vu, mais j'irai le voir en m'attendant à voir un film, et pas un bouquin animé comme certains le voulaient.
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Alors c'est pas un bouquin animé, loin de là, et Bilbo est un poil moins inutile que dans le bouquin. La preuve, c'est que Thorin le félicite à la fin du film, juste avant la dernière réplique qui tue ... "Maintenant le pire est derrière nous ..."
C'est vrai que des scènes ont été faites avec des simples phrases du bouquin, et j'ai bien apprécié le conseil des mages ...
Quand au passage avec les trolls, certes il n'est pas "canon" mais tout à fait acceptable, et pas si mal ficele, j'ai vu pire autour de certaines tables de jeu !
Il y a des scènes d'actions mais ne pas oublier que c'est un blockbuster qui doit rivaliser avec "The Avenger", donc se faire 2 H de paysages bucoliques ou pas avec 13 nains, un mago et un hobbit qui avance ...
A+
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Certains disaient la même chose du Seigneur des Anneaux.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
J'ai rien contre la version Peter Jackson du seigneur des anneaux à part le 2 qui dénature complètement le personnage de FARAMIR et son choix de faire passer Frodon par Osgiliath ...
Le seul bon humain est un humain mort. Et encore, généralement, il pue !
Il est vraiment chouette Le Hobbit. Plus "enfantin" que la précédente trilogie c'est vrai, moi ça me va, c'était le cas du bouquin ; ensuite j'aurais préféré plus de sobriété sur les scènes d'actions, mais bon, ça passe, mon seul vrai reproche est le choix du traitement de la scène des énigmes dans le noir : la scène est filmée dans une très légère pénombre, alors que de mémoire dans le bouquin l'obscurité est totale, ce qui la rend bien plus angoissante. Évidemment, une obscurité totale, sur écran, c'est pas top, mais bon, en montrant juste de vagues reflets ou des contours à peines éclairés, ça pouvait rendre très bien tout en étant nettement plus efficace. À mon sens, ils ont fait primer l'envie de "montrer du Gollum" sur ce qui fait l'essence d'une des scènes les plus marquantes du bouquin. C'est dommage.
J'ai été très agréablement surpris par les nains, ils rendent mieux qu'en photo, et Thorin est remarquable. La critique l'a défavorablement comparé au personnage d'Aragorn, je le trouve pourtant nettement plus intéressant et riche.
Ah lala... Mieux vaut que je ne me lance pas dans une grande diatribe contre le Seigneur des Anneaux, étant un vieux fanboy de merde...
Pour Le Hobbit, en effet avoir Bilbon qui se plaint sur plus de 4h de film (en imaginant que les araignées soient dans le milieu du 2è film, vu que le premier durait déjà 2h50...), ce serait possiblement horrible. Et donc au contraire, passés les premiers stress, il devient Super-Flegmatique, le super-héros anglais parfait, qui est juste incommodé de la présence et attitude de Gollum... Une scène qui m'a vraiment déçue, tant j'attendais de la finesse dans son traitement et pas une repompée de LotR 3, où il se fait des dialogues mi-comiques tout seul...
Radagast... C'est un choix de la direction d'en faire... ça. Pourquoi pas. Le gobelin obèse... pourquoi pas. Ça fait beaucoup de "pourquoi pas".
M'enfin bon, j'ai quand même apprécié le film! :)
---- " We're all MAD here! "
Je sors du Hobbit...
Il parle aux oiseaux comme les princesses Disney! Et il a un traineau de lapins! Un traineau de lapins quoi!!! Et "hoooo mon pauvre petit copain hérisson (qui s'appelle Sebastian!!!) quivamal je vais te soigner" et tous ses petits copains hérissons qui viennent le consoler... Mais c'est des ewoks ou quoi? Je suis désolée Mr. Jackson mais ON NE MET PAS DES PUTAINS D'EWOKS DANS TOLKIEN MERDE!!!
Et je ne parle pas de la scène Elrond/Saruman/Galadrielle qui n'existe pas. Non, parce que bon, franchement Galadrielle beaucoup trop complètement évaporée, éthérée, "je n'appartient pas à ce monde' mais on voit bien qu'elle se prend les pieds dans sa robe pas pratique.
Bref, il m'a perdue à Radagast mais j'ai raccroché à Gollum qui lui je dois dire est très réussi. Malgré trop de lumière.
"Oui, ba c'est un nanard de Tolkien". EXACTEMENT! Et on ne fait pas un nanard avec Tolkien!
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L.
Et bien moi plutôt que d'aller voir le Hobbit je suis allé voir LesMondes de Ralph et c'était très sympa. Ca vaut pas un Monde de Némo mais ça se rapproche d'un Toy Story. C'est un peu le même principe mais avec les personnages d'une salle d'arcade et donc y a un côté "8bit heroes : le film" très amusant. Et il passe même en VF. Autre plus : l'histoire se tient très bien, au début ils utilisent plein de perso de licence (et la réunion du club des méchants anonymes présidés par le fantôme de Pacaman, avec Bowzer, Bison, Zanguief, le méchant de Sonic, ... est franchement super fun) ce qui met bien dans l'ambiance, les personages de vieux jeux se déplacent de manière bizarre mais bien rendue en 3D, ... Bref de manière générale le rendu "aventure dans des jeux vidéos très différents" est bien rendus, c'est drôle et on s'ennuie pas.
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Le chemin des mots
En effet "Les Mondes de Ralph" m'a agréablement surpris... Le souci étant quand même la trame de fond et les morales, qui sont vraiment toujours les mêmes chez Disney... Par contre, l'emballage est très joyeux, et fait ressortir les mémoires des dénommés retro-gamers et joueurs d'arcade en nous (faut dire qu'hier je jouais encore à Secret of Mana sur émulateur... donc bon, je suis relativement touché par le phénomène).
Pour revenir sur la bombe hobbitonne du moment, en effet Radagast est un parti-pris extrêmement dur à assimiler... J'ai décidé d'y voir la licence artistique à son plein, mais en effet un de mes amis m'a dit en substance : "j'ai presque tout aimé sauf l'incursion "Bambi au Magicien d'Oz" pour Radagast" et je peux le comprendre...
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Ben moi je viens de voir Intouchables, des siècles après tout le monde, et c'était pas mal du tout (et comme ça je ne paye pas Canal QUE pour le rugby :D )
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La Traversée du Temps de Mamoru Hosada, c'est bien. Je vous déconseille de lire les résummé de Wikipédia ou allociné. D'une part pour les spoils, d'autre par parce que ça n'est pas flatteur; Il faut dire que le pitch est d'un premier abord peu original. Disons qu'il s'agit d'histoires de voyages dans le temps et de lycéens japonnais. J'ai appris à posteriori que c'est la suite d'une nouvelle écrite dans les années 50 racontant l'histoire (très similaire) de la tante de l'héroïne (point de détail qui permet de bien comprendre un ou deux dialogues et sous entendus). C'est bien animé, bien doublé (en VO en tout cas) et c'est tout simplement beau. J'ai rarement vu de films de romances qui m'aie vraiment plus, mais celui-là en fait parti. J'en dirais pas plus parce que je sais pas vraiment bien présenter au delà
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Ca fait un moment, alors je vous fais un tir en rafale.
Argo :
De la tension tout du long, un Affleck qui s'efface devant ses seconds rôles et qui confirme son talent de réal', pour un film d'espionnage "en mode dégradé" qui fait revivre cette joyeuse époque pendant 2h. 4/6 ou 5/6, mon coeur balance.
End of Watch :
Du South Central version Antoine Fuqua, avec moins de talent. Un bon petit film, mais qu'on oubliera vite avec Training Day et Dark Blue. 3/6.
Le Capital :
Comme beaucoup de comiques (sauf Bigard), Gad nous donne envie de le revoir dans des rôles dramatiques, mais Costa-Gavras n'arrive pas à remonter au niveau du Couperet. 3/6.
La Chasse :
J'ai plus envie de voir l'arrière-pays danois. Trop peur de me faire accuser de pédophilie et de me faire maltraiter par mes voisins. Pauvre Mads Mikkelsen. 4/6.
Royal Affair :
Mads Mikkelsen se venge en baisant une reine et en essayant d'ouvrir le Danemark aux Lumières. Il ne réussira qu'à titre posthume. Pauvre Mads Mikkelsen. 5/6.
Le Roi du Curling :
On change totalement d'horizon avec la Norvège qui tente de faire son Big Lebowski. Et même si ça n'atteint pas le génie des Cohen, ça reste quand même con au possible, hilarant et absurde. 5/6.
Le Hobbit :
C'est effectivement un "nanard de Jérôme Ramon Rafiq Tolkien". On sent bien que Jackson s'était retenu pendant 3 films, et il peut enfin se lâcher. Un traîneau à lapin, des scènes WTFJackson, mais pas de carambolages de diplodocus ou d'accouplements de zombies. J'étais très déçu. Mais j'ai quand même bien rigolé. 3/6. Ou 4 si on a la connerie avant de le voir.
Jack Reacher :
Tom Cruise est un super-héros. Les femmes se pâment, les hommes baissent les yeux, et sa gloire est établie. (Je me demande si il copierait pas un poil Sam Axe...). En plus, le matériau d'origine (une sorte de roman de gare américain type SAS) est franchement pas terrible. Dommage, parce que si on arrive à ignorer le vernis Cruisesque crispant et les grandes lignes resucées, Christopher McQuarrie arrive à la rescousse pour sauver les meubles. Scénariste d'Usual Supect, de Valkyrie et réal/scénariste de Way of the Gun, Chris arrive à nous proposer un petit polar sec, nerveux, et plus malin que la moyenne. Les méchants sont plutôt malin, les dialogues de la niaque, y a pas mal de bonnes idées et les scènes d'actions râpent bien sous la langue comme on aime, sans musique et sans gloriole. 4/6 (ou 2/6 si vous n'arrivez vraiment pas à digérer Tom).
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Ah oui c'est vrai que je suis allé au cinéma récemment.
Les bêtes du sud sauvage : une gamine et son père dans un bidonville au sud de la digue protégeant la nouvelle orléans, avant et après Katrina. Un troupeau d'Auroch passe par là. La photo est niquelle, la caméra le serait aussi sans les apssages à l'épaule. Les acteurs sont super et surtout la gamine du haut de ses 6 ans est à couper le souffle de charisme. Pour le reste.. et bien je suis assez déçu. On m'en avait dit le plus grand bien, un conte magnifique, doux-amer. Moui. Non c'est vrai qu'il y a des passages très beau, très forts, une poésie certaine. Mais j'accroche pas aux histoire embellissant des vies de merdes au nom du courage, passant outre tout en le montrant ce qu'elles ont de pire (ou presque) parce que il y a quelque bons côtés et de la volonté. La vague morale écolo ne vient rien gâcher, mais n'apporte pas non plsu grand chose.
Au final je met un 3/6 pour la qualité technique et parce que je me suis pas ennuyé. Pour ceux qui ont vu le terrible et de mon point de vue horrible Tideland de Terry Gilliam, y a de ça mais en vachement plus light, avec de la poésie et des sourirs en plus (j'ai pas envie de me pendre à la fin quoi).
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Le chemin des mots
Des monstres, plein de monstres!
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L.
Bon ben toujours sur ma lancée Mamoru Hosada j'ai vu Summer Wars dont on m'avait dit le plus grand bien (j'arrive plus à retrouver où mais il me semble que Kyomi avait aimé, au moins pour les aspectcs cyber). Et ben je suis tout déçu et je l'ai même pas finit. Alors visuellement c'est super bien foutu, y a à pas à dire.
Mais après le thème du réseau social genre FaceBook puissance 10 contrôlé par une super IA de la mort ne sert qu'à justifier une énième redite de thèmes archi classiques d'animé, avec de la baston shonen sans grand chose de plus dans le monde virtuelle et de la comédie familiale qui sauve le monde IRL. Bref un bel emballage pour un pot pourri de trucs ultraclassiques avec une bonne dose de naiserie (malgré que eprso et scène sympa) et sans grand intérêt.
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Le chemin des mots
Jack Reacher : à peu près comme Géno (si si), sauf que je surkiffe Rosamund Pike et Robert Duvall. Du coup je peux oublier Tom Cruise peinard.
Django : c'est bien fait, mais rien de nouveau. Christoph Waltz fait du Christoph Waltz, Tarentino fait du Tarentino, et moi j'étais pas très loin de me faire chier.
L'homme aux poings de fer : nettement moins bien léché et d'autant plus marrant, un film de kung fu se réclamant ouvertement de Kill Bill. Il est d'ailleurs produit par Tarentino et autre parenté avec Django, le héros est aussi noir qu'inexpressif. Vu à l'Orient-express (a.k.a. "la dernière semaine"), à noter l'humeur particulièrement bonne du public.
Les bêtes du sud sauvage : c'est cradingue, c'est plutôt beau, c'est bourré de bons sentiments assaisonnés d'un discours ambigu (ça pourrait s'appeler "radicalisme hippie"), c'est très prévisible, et un peu indigeste au final.
The Master
Je ne m'y attendais (presque) pas, mais je suis fait un peu chier. D'habitude, j'aime bien ce qu'il fait (surtout There Will Be Blood) même si certains films me laissaient dubitatif (Magnolia). Mais là, je ne sais pas si c'est le manque de continuité ou juste moi, j'ai bien senti les longueurs. Il faut bien admettre que la réal est excellente et que les acteurs sont tous parfaits, du duo Phoenix-Hoffman au plus petit second rôle. Mais l'histoire elle même ne m'a pas emballé, sans doute à cause de ses va-et-vient entre description de la scientologie et étude de la relation entre les deux hommes. On n'approfondit pas assez l'un ou l'autre, et ça m'a un poil déçu.
4/6, parce que les acteurs sont quand même formidables.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Personne n'a encore vu Jango ? Et bien allez de suite corriger ça ! Parce que c'est du très bon Tarantino, bien meilleur que Inglorious Basterd. Il s'attaque au western avec une floppée d'acteur incroyables (Waltz, Di Caprio, L. Jackson, Fox, ...) et entourés de second rôle haut en couleurs. C'est super fun, bien filmé, les dialogues sont très bien, bref c'est que du bonheur ! 6/6 parce que j'ai passé une très bonne soirée avec ça !
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Euh, anotherJack en parle 2 messages au dessus du tien JoKer.
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Pour l'instant, toutes les séances sont complètes 1h avant (moment où je peux prendre des places avec ma carte).
Ce soir, ce sera donc soirée nanard, avec Le Dernier Rempart.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Je développerai demain, je passe juste pour dire que Le Dernier Rempart c'était très très fun.
Je m'attendais pas à un tel délire, avec des moments WTF, un Arnold vraiment vieillissant, des gags qui marchent pas mal, et de l'action trash comme on aime.
C'est pas le film du siècle, mais c'est un très bon retour à l'écran pour le Chêne Autrichien.
EDIT____________________
Nous disions donc...
Le Dernier Rempart
On s'attendait à un film un poil sérieux, dans le style des actionneers américains actuels, et on a été bien surpris.
Après une 1ère 1/2h d'exposition distrayante, on plonge vraiment dans le coeur du sujet : le nanard des années 90.
C'est clairement moins cheap que la vieille époque, mais à peine moins kitsch. Le méchant est ridicule avec sa mèche décoloré, et son plan est fabuleusement con et grandiloquent. Les faire-valoir du héros sont incapables au possible et les seconds rôles tous débiles. Les dialogues réussissent avec panache à tomber aussi bas que ceux de Commando ou de Running Man. Un vrai bonheur...
Quand au film dans son ensemble, c'est tout à faire regardable. Les scènes d'action sont musclées, et l'humour fonctionne assez bien. Le réal' du 1er Fast&Furious prend plaisir à se pasticher lui-même (on atteint parfois le niveau de Torque, pour les connaisseurs). Et on même parfois des impressions de Hot Fuzz à l'américaine (lire : nettement moins drôle et malin, mais beaucoup plus pétaradant).
Et bien sûr, le plus-value production sur lequel tout le film est basé... ARNOOOLD. (je ne peux l'écrire que comme ça, dsl)
Ca ne fera pas ça à tout le monde, mais j'emmerde l'objectivité. Son accent pourrave, ses mouvements de caterpillar arthritique, ... Putain, je pensais pas que ça me manquait autant. D'autant que, pour une fois, le comeback est plutôt bien géré. On est loin des blagues débiles de Terminator 3 ou du fan service "clins d'oeil et coups de coude" de Expendables. ARNOOOLD (j'avais prévenu) est vieux. Il a besoin de lunettes, quand un méchant lui sort son MMA il se contente de le tabasser très fort, et à voir sa peau de vieille tortue centenaire sur son crâne de néanderthal, on dirait un putain de dinosaure. Oui, c'est ça, Schwarzie est un T-Rex humain. Ou un krogan, j'hésite...
3/6 pour le film, parce que l'action est quand même pas mal. 5/6 si on jette son cerveau et son objectivité par la fenêtre avant d'entrer dans la salle.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Zero dark Thirty est vraiment chouette. Ultra tendu même si on connaît la fin, nous mettant vraiment dans le bain, on y retrouve les qualités de "Démineurs" avec de la profondeur en plus. La scène de l'assaut final est particulièrement remarquable en tant que scène d'action, parce que jouant son effet à plein tout en ayant rien à voir tant niveau rythme que codes avec ce qu'on voit généralement au cinéma. Ensuite, on peut se poser des questions sur l'éventuel discours (s'il y en a un…) derrière le film, mais je ne crois pas que ce soit vraiment le sujet : le film présente sa version de faits sélectionnés et mis en relation, il y a donc forcément un point de vue, un jugement, mais je ne suis pas sûr qu'il vise à nous le faire partager.
En parlant de RAID, il se dit que le SWAT indonésien en remet un couche: http://www.cinenews.be/News.Detail.cfm?ContentsID=63455&lang=fr
<p>"Physics is like sex: it may yield tangible results, but that is not why we do it" Richard Feynman</p>
Bon, Django:
Comme beaucoup de Tarantino, il y a des longueurs. Le film dure quand même 2h45, et par moments on les sent passer. En plus de ça, le film étant un western, je n'ai pas toujours retrouvé le "schéma" habituel de Tarantino 1/4H de dialogues WTFesques suivis par 5 minutes de violence totalement décérébrée. Et ça m'a un peu manqué.
Et niveau rôles féminins, c'est franchement pas terrible, entre la femme de Django demoiselle-en-détresse-qui-a-besoin-d'être-sauvée et la soeur qui-sert-à-rien.
Malgré ça, j'ai quand même apprécié le film, il y a des passages très drôles ("tu veux dire que tu as choisi de t'habiller comme ça?") et surtout Samuel L. Jackson dans un rôle formidable
A côté de lui Christoph Waltz est encore une fois très bon et DiCaprio est un très bon méchant. Du coup, il faut bien avouer que le personnage de Django fait un peu pale figure (haha, quel humour) après de ces trois-là.
Et au final, le personnage le moins raciste du film c'est l'allemand. Et son cheval est fun aussi (même si moins que Maximus).
Awake and alive.
L.
Django : Je m'attendais au rythme en dent de scie des westerns spaghettis, ça ne m'a donc pas trop surpris même si j'aurai pu m'en passer. J'ai plus jubiler grâce au jeu des acteurs (Dicaprio ! Jackson ! Don Johnson !) que grâce à l'histoire. Bien sûr, les cadrages sont excellents, et mes yeux se sont sentis chouchoutés, mais j'ai plus mon pris mon pied que devant Inglorious Basterds, la faute au rythme western spaghetti, justement. 4/6, parce que c'est quand même un bien bon film, nettement au dessus de la moyenne, même si on y tue pas de nazis.
Ah, et je m'insurge contre la remarque de Jude. La violence de Tarantino n'est jamais dérécébrée.
Zero Dark Thirty : Jack, je ne pense pas qu'il y ait un discours quelconque de la part de Bigelow. Ce n'est pas son habitude de juger, elle ne fait que montrer. En dehors de ça, je suis d'accord avec toi (C'est de plus en plus courant, que nous arrive t il ?!). C'est un film d'espionnage qui m'a fasciné pour son illustration chiante et procédurière (et sans doute plus réaliste que d'habitude) du boulot d'analyste. Ca prend des années, ça se fait sur des théories bancales, on est jamais sûr de rien, et de temps en temps on subit des crises de stress hystérique quand ça part en couille sur le terrain. J'ai bien aimé la personnalisation de l'amérique à la poursuite de son obsession à travers le personnage de Maya, et encore plus l'absence de tact sur les méthodes de renseignement ou opérationnelles dans ce milieu. Car oui, l'attaque de la villa est à l'opposée de ce que fait Hollywood. 20 commandos, 2 hélicos, contre 4 couillons quasi-désarmés et leurs familles, c'est pas glorieux. Et on retrouve cet aspect lent, chiant et procédurier. Pourtant, jusqu'au bout, Bigelow réussir à maintenir la pression comme peu savent le faire (je pense à Bryan Singer, notamment). 5/6, parce que j'ai adoré cette approche désenchantée d'une obsession bien futile.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Je suis étonné du nombrede gens qui ont préféré Inglorious Bastard à Django. Certes il y a des longueurs dans celui-ci (mais pour ma part tout en ayant senti la longueur je me suis pas ennuyé, donc m'ammuser longtemps en me pose aucun problème.), mais contrairement à Inglorious Bastard il n'y a pas de scènes entières qui soient chiantes. Ou sans aller jusqu'à chiantes d'un intérêt tout limité, comme une bonne partie de l'histoire du personnage de Mélanie Laurent.
Après oui Jamie Fox est un peu effacé par des seconds rôels hauts en couleurs alors que lui est plus en retenue (mais bon, c'est Siegfried) et c'est un peu dommage. Par contre si je me suis fait la même reflexion sur sa copine-en-detresse (mais bon c'est brunhilde), j'ai beaucoup aimé el rôel de cruche absolue de la soeur.
Worry is useless or needless
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Le chemin des mots
Je reformule. Décomplexée est plus proche de ce que je voulais dire.
Edit: et puis bon, sur L'Anneau des Nibelungen il a été très évasif hein...
Awake and alive.
L.
Attention, je me suis bien amusé à voir Django, et il est à mon sens aussi bon que Basterds. Simplement, le rythme d'un western spaghetti est un peu en dent de scie, avec souvent 4-5 chapitres à l'histoire. Comme le dernier chapitre après l'affrontement avec Candie, une structure impensable dans un film "classique". Alors que le rythme "12 salopards" de Basterds est calme pendant les deux premiers tiers, puis montent crescendo jusqu'au finale à partir du début de l'opération (la scène de la cave dans Basterds). Le ressenti de montée et d'apothéose est donc logiquement plus prenant dans Basterds que dans Django, mais c'est purement technique à mes yeux. Bref, j'ai préféré Basterds, mais c'est purement personnel, pas un jugement de valeur.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Et puis moi j'ai été très perturbée à chaque fois que j'entendais parler de Candyland, je ne pouvais pas m'empêcher d'entendre un petite voix aigue qui disait "Hey Charlie, Go to CandyMountain Charlie", d'où des fous rires totalement déplacés à certains moments du film.
Awake and alive.
L.
@Geno : tu veux dire que Django et IB sont aussi MAUVAIS l' un que l'autre! Enfin, pour des Tarantino s'entend.
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Qui est fait pour la tragédie et la souffrance absurde? Personne. La tragédie de l'homme qui n'était pas fait pour la tragédie, c'est la tragédie de tout homme.
Ph.R.
Désolé, je ne fais pas partie de ces gens qui renient les réals comme Tarantino, Ritchie ou Boyle parce qu'ils veulent essayer d'autres choses après leurs débuts.
Mais je ne t'en veux pas, tu fréquentes trop Hush.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
Je suis pas comme ça non plus. J'adore Boulevard de la mort et j'ai pas non plus renié Tarantino. Juste, faut remettre les choses à leur place. Il a fait ses chefs d'œuvre comme Léo a fait la This is the end, on le reconnaît sans pourtant cesser d'apprécier ce qu'ils ont fait ensuite.
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Qui est fait pour la tragédie et la souffrance absurde? Personne. La tragédie de l'homme qui n'était pas fait pour la tragédie, c'est la tragédie de tout homme.
Ph.R.
Je sais, je taquine.
Quoi qu'il en soit, on ne peut pas nier que Basterds ou Django soient quand même de bons films, même si lui a fait mieux. D'où le 4/6. Le reste, c'est du goût personnel.
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Si on veut me tuer, c'est que je suis encore vivant.
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